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Le Père La Houle – Intégrale – Par R. Macherot – Flouzemaker

Par Nicolas Anspach le 2 avril 2008                      Lien  
Après avoir relancé l’une des séries-phare de {{Raymond Macherot}}, {Sibylline}, puis ensuite {Mirliton}, les éditions Flouzemaker continuent leur travail d’exhumation avec {Le Père La Houle} aujourd’hui…

Le père La Houle est un navigateur solitaire. Son voilier est en perdition et menace de couler. Le vieil homme n’a qu’une solution : se jeter par-dessus bord en agrippant une baudruche. Celle-ci éclate aussitôt. Heureusement, les bouées du marin sont solides. Il lui arrive quelques mésaventures dans cet océan hostile, jusqu’à ce qu’il se fasse repêcher par un navire. Le père La Houle n’a alors qu’une seule idée en tête : retourner sur un ilot où il a aperçu, sous l’eau, l’épave d’un galion. Le marin va rechercher l’aide d’un financier pour affréter un navire. Hélas, l’homme d’affaires est véreux. Heureusement, le vieil homme a le nez fin et ne se fait pas prendre au piège.

Deux autres court récits complètent ce livre, dont un, de trois pages, signé par le génial René Goscinny.

L’histoire principale est parue une première fois dans la collection Jeune Europe des éditions du Lombard en 1960. Deux éditeurs ont ensuite réédité ce livre dans les années 70 et 80. Les éditions Flouzemaker ont réalisé un travail conséquent pour redonner un coup de jeune aux différentes planches. Elles ont été recolorées par Bruno Wesel.

Le coloriste a fait ce qu’il pouvait pour réactualiser cet univers. Malgré cela, Le Père La Houle sent la madeleine à plein nez. Mais on ne s’en plaindra pas : il se dégage de cet album un doux parfum des années ’50. Ce récit séduira les amateurs du grand Macherot, qui vient de fêter ses 84 printemps le 30 mars dernier.

(par Nicolas Anspach)

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7 Messages :
  • En gros, un coloriste a "salopé" les planches originales et le charme de cette bande dessinée...

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    • Répondu le 2 avril 2008 à  19:23 :

      A vue d’oeil la colo semble très correcte ; Bruno Wesel n’a d’ailleurs pas à rougir de ses travaux précédents. Ces planches étaient conçues pour une publication couleur ; pourquoi crier au crime de lèse-majesté ?

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    • Répondu par Matthieu V le 3 avril 2008 à  11:21 :

      Un colorateur a salopé les planches ? Vous avez lu l’album et comparé avec la version originale pour en lâcher une comme ça ?

      Ça ne me gène pas de voir des albums/dessins animés ressortir dont les planches ont été nettoyées et recolorée avec conscience et professionnalisme. Ce qui me gène, c’est quand un album a priori conçu en noir et blanc (avec hachures) se retrouve colorisé et toute l’ambiance en pâtit.

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      • Répondu par Anthracite le 11 avril 2008 à  12:15 :

        Bonjour,
        L’histoire de 32 pages était déjà en couleur lorsqu’elle est parue dans tintin dans les années 50. La première édition chez Jeune Europe, reprend ces mêmes couleurs.
        C’est une des rééditions qui a eu lieu plus tard qui était en noir et blanc, donc il n’y a eu aucune trahison de l’oeuvre originale.
        Pour ce qui de l’histoire courte de 3 pages "promenade en mer" , là en effet, si les pages 1 et 2 sont en couleurs, par contre la page 3 est en 3-4 couleurs (je ne connais pss le terme technique pour qualifier ce type de colorisation)... Personnellement je ne me plains pas qu’elle soir enfin colorisée, car le choix de l’époque n’étaient évidemment pas artistique mais bien financier.
        Pour ce qui est du nom de l’éditeur, en effet c’est une private joke que les fans de Macherot apprécieront, et que les autres comprendrons en lisant Sibylline.
        Enfin pour ce qui est de la recolorisation, lisez les dernières interview de Macherot, il me semble qu’il était lui même demandeur sur certain album, qu’il refusait de laisser rééditer tant qu’il ne soit pas retravaillé. Donc là encore je ne vois pas où est le mal.

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        • Répondu par Anthracite le 18 avril 2008 à  11:33 :

          Ca y est, je me suis procuré l’album et j’ai comparé les nouvelles couleurs avec les anciennes

          1ère constatation, l’ensemble est beaucoup plus clair, ce qui je trouve n’est pas un mal, car les éditions jeunes europe ont souvent le défaut d’être extremement sombre, je suppose en raison des limitation technique de l’époque.

          2ème constatation, il y a des changements importants de couleurs, par exemple couleur de nuages, des poissons, de la mer ... là non plus je ne m’en plains pas, car même en étant un grand fan de Macherot, je considère que les couleurs d’origine du Père la Houle n’ont pas la qualité de celles des premiers album de Chlorophylle. Si ca avait été le cas j’aurais surement dit que la nouvelle colorisation était une dégradation de l’oeuvre originale, mais là je ne trouve pas, au contraire

          3ème remarque la plus importante : ca fait vraiment étrange d’avoir ce livre entre les mains, surtout après avoir eu l’édition originale dans les mains pendant 20 ans, car on passe d’une édition de mauvaise qualité (papier jaunissant couleur qui bavaient, reliure cassante, taches ...) à une édition sur papier glacé, avec des cases sans aucun défaut, pas la moindre tache, le tout extrement lumineux ...

          Enfin voila, après cette bonne surprise je me met a espérer qu’un jour Flouzzmaker sortira un reccueil des histoires courtes publiées dans tintin, type opération chèvrefeuille ou les perles de la reine ...

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  • Je ne connais pas les éditions Flouzemaker, mais ils font comme leurs glorieux aînés Soleil et Claire de Lune avant eux, ils ont compris que la trésorerie pouvait se construire sur de la réédition. Un seul regret : si je comprends la sincérité profonde de leur nom d’éditeur, ce n’est pas vraiment attractif...

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    • Répondu par djib le 2 avril 2008 à  22:11 :

      Le nom de l’éditeur n’est qu’un clin d’oeil à un savoureux personnage créé par Macherot dans Sybilline !

      Alors pas de regret !!

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