L’album comprend 3 histoires de 10 planches chacune :
Espionnage au Klingenbourg : la cousine Hildegonde est très riche et un mariage profiterait à Adalbert. Mais comment la séduire ?
De bougies et d’eau fraîche : pour équilibrer le budget, Adalbert doit faire des économies. Et s’il baissait le prix du pétrole ?
Bonne fortune à Porto Cristo : en sauvant Mlle le Premier Ministre de la noyade, Raspougnac s’attire ses faveurs. La voici amoureuse !
Qui aurait pu prédire la longévité de l’enfant-roi à la sortie du premier album en 2001 ? Sûrement son scénariste, Lewis Trondheim, dont l’imagination semble inépuisable. Là où nous pouvions craindre un rapide essoufflement de la série, il nous sert un 9ème album (comme les autres, de 30 pages seulement) aussi frais que le premier.
Le fonctionnement est bien rodé : une mise en page sur fond coloré sans cases délimitées, un dessin (toujours aussi) cartoon de Fabrice Parme, des couleurs vives de Véronique Dreher. Tout dans cette série fonctionne à l’unisson, de façon parfaitement cohérente.
Le Roi Catastrophe s’adresse avant tout aux plus jeunes, mais les parents y trouveront aussi un intérêt plus pédagogique. Lewis Trondheim utilise son personnage pour faire passer avec diplomatie quelques judicieux messages éducatifs.
(par Laurent Boileau)
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