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Le Roi du Ring T1 – Par Rolland & Gigault – Dargaud

Par Morgan Di Salvia le 26 janvier 2012                      Lien  
« Quand je serai grand, je serai catcheur », en deux mots, voici l’argument de cette histoire de rêve de gosse qui déroule tranquillement son enthousiasme juvénile.

Tobias a dix ans quand il assiste pour la première fois à un gala de catch. C’est la révélation, le gamin n’aura désormais qu’un seul but : devenir un jour le champion du monde de la spécialité. Pour atteindre ce but farfelu, il va pouvoir compter sur la bienveillance de son grand-père qui lui servira de coach, pour un entraînement de fer tout au long de son adolescence. Arrivé à l’université (pour faire plaisir à Maman), Tobias intègre l’équipe de lutte, avant de lorgner vers les ligues américaines de catch. Mais un drame familial va perturber sa belle trajectoire vers son rêve d’enfant…

Le Roi du Ring T1 – Par Rolland & Gigault – Dargaud
Un extrait du "Roi du Ring"
© Rolland - Gigault - Dargaud

Clairement influencé par les thèmes du manga shonen (courage, amitié, abnégation, combats intenses,…), ce premier épisode du Roi du Ring, diptyque signé par les néophytes Rolland & Gigault, est une belle histoire d’apprentissage.

La mise en couleur un peu baveuse donne un joli charme rétro à l’ensemble (l’intrigue se déroule dans les années 1980), qui s’adresse en priorité aux jeunes lecteurs dont les références sont plutôt à aller chercher du côté de Naruto. À suivre.

(par Morgan Di Salvia)

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1 Message :
  • Le Roi du Ring T1 – Par Rolland & Gigault – Dargaud
    28 janvier 2012 00:40, par Lecteur masqué

    Mouais...
    J’aimerais qu’on m’explique plus en avant les références au shonen et à Naruto ?
    Parce qu’un fan de ces manga ne va absolument pas se retrouver dans cette très sympathiques BD, dont le ton est beaucoup plus indépendant que manga, et assez éloigné au final de l’univers jeunesse.
    Parce qu’une partie de l’intrigue se déroule au japon et qu’on y traite de catch ? Raccourcie facile ?
    C’est une bonne BD qui traite d’un jeune homme qui cherche à réaliser son rêve de toujours, et qui va modeler sa vie, faire les sacrifice qu’il faut pour y parvenir, jusqu’à changer de pays et de culture, pour se découvrir enfin.
    C’est ce rêve et le ressenti du personnage à travers sa narration qui sont le thème central de cette BD, bien avant le catch ou d’autre clin d’oeil.
    Quand une BD traite d’un professeur qui va passer un an au Japon et qui décrit le changement qui s’opère en lui, on dit que c’est une bonne BD indépendante. Quand c’est le même principe mais avec un jeune lutteur, on dit que c’est du manga... Il y a plus pertinent comme analyse...

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