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Le Salon - Par Nick Bertozzi - Cambourakis

Par Damien Boone le 24 janvier 2012                      Lien  
Le Salon nous transporte à Paris, en 1907, à un moment charnière de l'histoire de l'art : les prémices du cubisme. Entre intrigue policière et dimension fantastique, le lecteur côtoie les grandes figures de l'avant-garde.

Georges Braque, jeune peintre alors inconnu, se rend dans la capitale afin de présenter ses œuvres au salon de Gertrude et Léo Stein, célèbres mécènes et collectionneurs. Il y rencontre de nombreux fidèles du salon, parmi lesquels Pablo Picasso, Guillaume Apollinaire et Erik Satie, accaparés par une mystérieuse série de meurtres violents dans le monde artistique initiée par une étrange femme à la peau bleue.

Gertrude et Léo Stein, inquiets de la tournure des évènements et craignant que les membres de leur salon ne soient les prochaines victimes, mènent l’enquête en compagnie de leur cercle. Pour se détacher de cette angoissante mission, Braque, Picasso, Satie consomment abondamment une absinthe bleue qui a le pouvoir de les projeter dans des tableaux, permettant d’extraordinaires voyages visant à mettre la main sur cette étrange meurtrière.

Cette intrigue rend bien compte de l’effervescence artistique de l’époque, au risque d’apparaitre parfois confuse, tant les évènements et les projets s’enchaînent à un rythme effréné, des conflits entre les Stein aux orgies de Picasso, en passant par l’invention du cubisme.

Sous un format à l’italienne, Nick Bertozzi, qui enseigne la bande dessinée à l’école des Arts visuels de New-York, a particulièrement soigné le graphisme de l’ouvrage, avec un encrage aux couleurs vives réalisé au pinceau. Chaque chapitre est en outre réalisé à partir de variantes de deux seules couleurs.

(par Damien Boone)

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2 Messages :
  • Un petit effort sur la syntaxe, s’il vous plaît… "L’encrage aux couleurs vives réalisé au pinceau" !?! Non, mais !

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  • Le Salon - Par Nick Bertozzi - Cambourakis
    27 janvier 2012 02:38, par Alex

    Mon dieu, pas facile d’être chroniqueur... Quel charabia pour décrire un de ces albums à oublier au plus vite. Découpage pseudo-sensible (lent, muet) Quel paradigme ! Narration complètement truquée sur les figures marquantes d’une époque. Du "people" à peine déguisé qui prend un alibi intellectuel. En d’autres temps, en d’autres lieux on aurait appeler cet ouvrage un navet.

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