Finistère, fin 18e. Les deux frères Porphyre et le diabolique Laccalonge convoitent le fabuleux trésor caché par Hyacinthe Porphyre. Juste avant de mourir, la veuve de Hyacinthe révèle à Gwémon sa véritable identité. Emmenée de force au chevet du curé agonisant, Soizik apprend qu’elle non plus n’est pas l’enfant qu’elle croyait être. La vérité sur son passé éclate...
Une histoire de sang maudit, de secrets du passé bien cachés, un trésor englouti… Cette aventure romanesque, imaginée par Yann qui signe ici sous le nom de Balac, est parfaitement narrée. Le scénariste oublie (le temps d’une série ?) son petit faible pour l’humour mais n’ennuie pas son lecteur pour autant. Bien au contraire. De l’épique, des rebondissements, une documentation historique soignée font du Sang des Porphyre une passionnante série au charme certain.
Ce troisième volet donne dans le registre "révélations" et l’on en apprend ainsi beaucoup sur les véritables origines ou identités des différents protagonistes. Le tout sur fond de décor breton où la population reste tiraillée entre le catholicisme et le respect des superstitions ancestrales.
Joël Parnotte est aussi à l’aise avec ses personnages qu’avec la nature et le littoral breton. Le dessinateur des Aquanautes maîtrise bien son sujet et offre au scénario de Balac une mise en images plus que soignée.
Conclusion de la série au prochain épisode.
(par Laurent Boileau)
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