Dans ce recueil d’histoires courtes, Tsukasa Hojo reprend entre autres, ses héros-fétiches que sont Ryo Saeba et Kaori Makimura, le duo légendaire de City Hunter.
Le temps des Cerisiers se compose de quatre histoires courtes aussi pertinentes les unes que les autres. La première reprend les mêmes ingrédients que Sous un rayon de soleil : l’héroïne Sarah Nishikujo, cette jeune fille pas comme les autres, est en étroite relation avec la conscience des végétaux.
La seconde nouvelle risque fort de sensibiliser bon nombre de fans de Tsukasa Hojo. Ce dernier raconte une histoire de famille du célèbre duo de City Hunter, Ryo et Kaori.
Les deux derniers récits du recueil jouent davantage sur le côté psychologique des protagonistes, en dépit d’un essoufflement scénaristique.
Le dessin de Tsukasa Hojo reste inimitable, comme à l’accoutumée, il définit ses personnages avec précision et finesse. Ce one shot ravira le fan club de l’auteur par la présence de ses héros légendaires. Nous regrettons cependant qu’en dehors de cette qualité graphique spectaculaire, la trame demeure par moments sans réelle consistance et le résultat téléphoné à l’avance.
On remarquera également des passages du récit qui passent subitement d’un sérieux prononcé au plus pur burlesque. Les inconditionnels de ce style apprécieront certainement la manœuvre tandis que les nouveaux lecteurs s’en trouveront décontenancés.
La même marque de fabrique est utilisée par la dessinatrice Rumiko Takahashi, célèbre pour ses œuvres planétaires Maison Ikkoku et Ranma ½.
En somme, un recueil qui plaira certainement aux admirateurs de l’univers particulier de Family Compo, Cat’s Eyes et City Hunter.
(par Marc Vandermeer)
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