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Le Tour de Gaule d’Astérix - Par René Goscinny et Albert Uderzo - Ed. Albert-René

Par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 10 juillet 2015                      Lien  
Ce n'est pas vraiment une nouveauté puisque cet album a été publié pour la première fois il y a cinquante ans en 1965. Mais c'est un album anniversaire qui célèbre l'arrivée d'un personnage qui va marquer l'univers d'Astérix : le petit chien Idéfix !
Le Tour de Gaule d'Astérix - Par René Goscinny et Albert Uderzo - Ed. Albert-René
Une exposition fait le tour de la France jusqu’en octobre.

Obélix aimait les chiens. Déjà, dans La Serpe d’or, son regard se portait avec empathie sur un jeune chien errant dans Lutèce. Mais il ne le recueille pas.

Lors d’un second voyage à Lutèce, dans Le Tour de Gaule d’Astérix, nos héros s’arrêtent dans une charcuterie pour acheter des spécialités locales. Un chien attend sagement devant la boutique. Goscinny n’avait pas prévu le gag mais Uderzo, qui aime dessiner les animaux, va faire en sorte que le cabot à la race indéterminée suivent nos héros -c’est le principe de l’album, on s’en souvient- chargés de saucisses et autres victuailles.

Uderzo lui demande de faire en sorte qu’il les accompagne quelques vignettes, il ne les quittera plus. Idéfix n’a pas encore de nom : ce sont les lecteurs du journal de Pilote qui lui donneront son patronyme à l’occasion d’un concours. La mascotte d’Astérix et Obélix est née.

C’est ce secret et quelques autres qui vous sont révélés dans cette édition spéciale d’Astérix. De grand format (26,5 x 37,5 cm), cet album comporte le récit complet en couleurs, le fac-simile des planches originales (sauf quelques-unes perdues pour lesquelles on a utilisé les films au trait noir) et un dossier de 32 pages truffées d’inédits, et notamment le synopsis complet et un exemple de découpage signés René Goscinny. On s’arrêtera en particulier sur une gouache apparemment inédite où Uderzo dessine Astérix devant la carte de la France.

Dans le cahier de 32 pages, une foultitude de fac-similes d’originaux et d’inédits, notamment un strip sur la descendance bretonne d’Obélix.

Durant tout l’été, depuis juin jusqu’en octobre, une exposition a accompagné et accompagne encore la sortie du livre, de Caen à Toulouse, en passant par Cambrai et Narbonne. [1]

Enfin, à l’occasion du Tour de France, le quotidien L’Équipe fait l’article sur Astérix et sur une spécialité locale de chaque ville d’étape, un billet journalistique accompagné d’extraits des aventures d’Astérix.

Or, le Tour a commencé à Utrecht en Hollande dont la spécialité est un mystérieux bonbon au chocolat, le domtorentje et s’est poursuivi en Zélande pour nous y faire goûter les boterbabbelaars. Elle a donc débuté par la Gaule Belgique (ce que Le Tour de Gaule, très franco-français, ne faisait pas à l’origine) avant d’entrer dans la Gaule chevelue et la Bretagne natale d’Astérix dans l’étape d’aujourd’hui.

Tous les jours, dans L’Equipe, Astérix accompagne le Tour... de France.
(c) Hachette/Albert-René

(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))

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[1Le Tour de France du Tour de Gaule d’Astérix et passé et passe par les villes suivantes :
• Caen - Univers BD (18 rue Froide) du 29 mai au 8 juin
• Toulouse - Bédéciné (5 rue Romiguières) du 3 au 15 juin
• Metz - Histler BD (1 rue Ambroise Thomas) du 10 au 16 juin
• Anzin Saint Aubin - Médiathèque Albert Uderzo (rue Henri Cadot) du 17 au 28 juin
• Rennes - le Failer (14 rue St Georges) du 23 juin au 6 juillet
• Cambrai - Mairie (2 rue de Nice) du 1 au 15 juillet
• Narbonne - BD & Cie (11 rue de droite) du 8 au 14 juillet
• Rodez - Cubik (13 place du bourg) du 16 au 25 juillet
• Marseille - Librairie Maupetit (142 rue de la Canebière) du 19 juillet au 2 août
• Agen - Dans ma librairie (32 rue de Garonne) du 28 juillet au 4 août
• Nice - Mairie (5 rue de l’hôtel de ville) du 5 au 16 août
...

Asterix ✏️ Albert Uderzo
 
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14 Messages :
  • le synopsis complet

    Il se trouve précisément que le synopsis est incomplet, la page 5 figurant deux fois au détriment de la page 3 (ou l’inverse ?).

    Pour information, l’éditeur propose apparemment d’envoyer un erratum, moyennant une preuve d’achat.

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    • Répondu par Oncle François le 10 juillet 2015 à  13:05 :

      Cette petite maison d’édition n’a sans doute pas les moyens de se payer un correcteur, à moins que ce ne soit l’imprimeur qui ne se soit emmélé les pinceaux (Gaston y a sans doute fait un stage !°)

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      • Répondu par Frenchoid le 11 juillet 2015 à  09:23 :

        Cette petite maison d’édition n’a sans doute pas les moyens de se payer un correcteur,

        Sans doute pas puisque le précédent volume, "Le domaine des dieux", contenait déjà une boulette du même type.

        à moins que ce ne soit l’imprimeur qui ne se soit emmélé les pinceaux (Gaston y a sans doute fait un stage !°)

        A ma connaissance l’imprimeur imprime, c’est l’éditeur qui met en page. À moins que pour réduire encore les coûts...?

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  • Bel ouvrage. Grand confort de lecture dû au format. De l’inédit, cela ravit toujours les fans surtout s’il concerne un grand classique. A l’intérieur, il est spécifié que ce premier tirage est limité à 4.500 exemplaires.
    Petit nombre pour une telle série. Le travail de Goscinny y est remarquablement détaillé. Ils peuvent sortir d’autres titres de la même façon, je serai preneur.

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  • 39 euros c’est super cher, les éditeurs n’ont pas compris que c’est la crise ? Ca ne sert à rien de vendre de plus en plus cher à de moins en moins de monde, parce que même les gogos peuvent se lasser et que lorsqu’ils n’auront plus que 10 clients à pressuriser les éditeurs verront leur chiffre se casser la binette à la disparition de chacun d’entre eux, et ce sera un peu trop tard pour pleurer.

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    • Répondu le 12 juillet 2015 à  01:16 :

      L’époque est au tout gratuit, au "made in China", au piratage généralisé... Et du coup, la vraie valeur des choses échappe à certains.

      Non, 39 € pour un album grand format de 128 pages, à couverture cartonnée et en quadrichromie ce n’est pas "super cher". Loin de là. C’est le prix normal de ce genre d’ouvrage de luxe, à tirage limité, n’en déplaise aux radins (qui peuvent se contenter d’acheter l’édition courante d’occasion ou l’emprunter en bibliothèque... ou la voler, s’ils trouvent aussi "super cher" l’abonnement à leur bibliothèque !).

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      • Répondu par Davidoff le 12 juillet 2015 à  17:17 :

        s’ils trouvent aussi "super cher" l’abonnement à leur bibliothèque !

        En France les bibliothèques municipales sont gratuites.

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        • Répondu par Elo le 12 juillet 2015 à  20:33 :

          Mon abonnement à la bibliothèque me coûtent 10 euros par an en tant que résident mais ça peut être plus cher, j’ai vu dans la ville voisine qu’il en coûtait 23 euros par an ! Y a plus rien de gratuit...

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          • Répondu par Bogart le 13 juillet 2015 à  13:19 :

            Ca doit être des municipalités de droite.

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        • Répondu le 13 juillet 2015 à  13:20 :

          Dans de nombreux pays dits développés, la gratuité des bibliothèques va de soi, que ce soit dans le monde anglo-saxon ou dans le nord de l’Europe. En France, non seulement cette question fait régulièrement débat, mais il faut qui plus est constater que, peu ou prou, 80 % des bibliothèques publiques ne permettent le prêt des documents qu’avec une carte payante. Il est clair également qu’un certain nombre de professionnels et a fortiori d’élus revendiquent ce système.

          En résumé, l’entrée dans une bibliothèque municipale est gratuite, mais l’emprunt est payant dans huit bibliothèque sur dix.

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          • Répondu par Laurent Colonnier le 13 juillet 2015 à  19:19 :

            mais l’emprunt est payant dans huit bibliothèque sur dix.

            D’où sortez-vous cette statistique mr l’anonyme ? Je vis en banlieue parisienne, j’ai l’occasion de fréquenter pas mal de bibliothèques municipales, je n’en connais aucune dont l’accès ou l’emprunt est payant.

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            • Répondu le 14 juillet 2015 à  09:18 :

              Voici d’où je sors cette statistique, M. Colonnier :
              Le Goff, Daniel. La gratuité, ça paye. Bulletin des bibliothèques de France [en ligne], n° 3, 2012. Disponible sur le Web : <http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-...> . ISSN 1292-8399.

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              • Répondu par Laurent Colonnier le 15 juillet 2015 à  00:16 :

                Merci pour le lien mr l’anonyme, très intéressant. Je suis quand même étonné de ce chiffre, ne connaissant aucune bibliothèque payante. En lisant l’article on comprend bien que faire payer l’emprunt de livres est mesquin, pas rentable et ne peut qu’éloigner un peu plus les gens de la culture, ce sont bien des décisions de droite et d’extrème-droite qui ont toujours eu peur de la culture.

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          • Répondu par MD le 13 juillet 2015 à  21:26 :

            A Paris en tout cas, l’emprunt des livres est gratuit, et cela depuis Chirac (mesure reprise par Delannoe puis Hidalgo). En revanche, il faut payer un supplément pour l’emprunt de CD ou DVD.

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