En manque de son indispensable dose de fou-rire, le bon vieux roi va faire tout ce qui est possible pour redonner le sourire à son fournisseur attitré de bonne humeur. Y compris lui donner accès à tous les recoins secrets de son château, comme sa réserve personnelle de gâteaux et de confiseries, ou son coffre-fort à joujoux. Mais rien n’y fait.
C’est que le fou du roi est amoureux. Et que l’objet de son amour est la propre fille du roi. Or, un fou n’a pas le droit d’aimer plus haut que son statut, et le voilà donc obligé de souffrir en silence, malgré l’insistance de la belle, tout aussi éprise que lui.
Leur situation s’aggrave lorsque le roi va décider, pour le dérider, d’organiser un concours. Le premier qui parviendra à faire rire son fou gagnera... la main de sa fille. Voilà donc le fou condamné à faire semblant de ne pas rire s’il ne veut pas perdre sa belle.
(par Patrick Albray)
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Un joli conte, dessiné tout en finesse et en délicatesse dans un style enfantin adapté au récit. On apprécie les prouesses graphiques et la pléthore de détails colorés, de même que l’univers archi-sympa. Les vers de mitliton du conteur, par contre, détonnent, dans cet environnement joyeux et qualitatif, par leur médiocrité.
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