Dans un passionnant article sur son site, Michel Lagarde résume bien le statut de ces dessinateurs issus des satiristes du XIXe siècle qui, le plus souvent, mangeaient de la vache enragée : « Le Rire a tenu le cap pendant soixante-quinze ans, et dans les années 1950 et 1960 les signatures de Dubout, Gring, Peynet, Mose ou Pichard en élevaient un peu le niveau.
Si la presse populaire regorgeait de dessinateurs plus ou moins médiocres, tombés irrémédiablement dans l’oubli, on y trouve parfois des perles. Les blagues de belles-mères et de maris trompés faisaient oublier l’ordinaire avant l’arrivée de la télé. Ces bandes de dessinateurs, généralement fauchés, se réconfortaient en se tenant les coudes, le carton à dessin sur les genoux (pas vraiment pratique), et en écumant chaque semaine les couloirs des rédactions avec la peur au ventre.
Il fallait d’abord faire rire le patron, ou au moins sa secrétaire, avant de repartir avec un chèque, ou le plus souvent l’infamant sceau rouge « Refusé » accompagné du tampon d’Ici Paris ou du Hérisson, de France-Soir ou de France Dimanche. »
On en retrouve un bon nombre dans sa galerie, des originaux émouvants produits par des artistes sincères au trait désormais, c’est le cas de le dire, iconique.
Voir en ligne : Le site de la galerie
(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))
Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.
GALERIE TREIZE-DIX I TRAITS D’HUMOUR
Jusqu’au 27 Février 2022
13, rue Bouchardon
75010 Paris
t. 01 42 02 50 85
contact@michellagarde.fr
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