Nous sommes en 2085 après Jésus-Christ et Cuba est le centre des affaires économiques mondiales. La DWC est l’une des plus puissantes multinationales de la planète et est dirigé par son fondateur, Nathan Doloniac, jusqu’à ce que celui-ci et tout les membres de la famille Doloniac soit exécutés.
Moréa est l’arrière-petite-nièce du patron et n’est qu’une simple employée qui se retrouve propulsée à la tête de l’entreprise. Elle n’a pas survécu aux assassinats de sa famille, mais a ressuscité. Elle apprend qu’elle est un Dragon et va devoir s’engager auprès du chevalier Terkio, Dragon lui aussi, dans une lutte de longue date contre les Anges qui tentent de leur voler le secret de l’immortalité. Ses dernières aventures l’ont conduite sur Mars, planète d’origine des Dragons où elle a fait sauter une base de recherche des Anges...
Nouveau cycle :
En 2085 encore, Paris a su conserver une image de bon goût et de raffinement qui pousse de nombreux groupes à y tenir leurs réunions. On retrouve ainsi l’organisation des Dragons, êtres immortels à l’apparence humaine, dans les fauteuils de l’Assemblée Nationale. Moréa, à peine revenue de Mars, explique à ses semblables que retourner sur leur terre natale n’est qu’une question de temps et qu’il est aussi nécessaire de mettre un terme à la guerre avec les Anges. Mais tous ne l’entendent pas de cette oreille et l’énergique rousse devra lutter contre ses anciens ennemis, mais aussi contre certains de ses pairs. Pas sûr qu’une nouvelle fois tout le monde s’en sorte indemne...
Avec son retour, Moréa s’offre quelques liftings. Arleston et Latil en binôme au scénario souhaitent réinscrire la série dans un cadre de « triller futuriste plutôt que de la science-fiction pure. » (Dominique Latil – Lanfeust Mag N°142)
Ce qui explique le changement de format vers le franco-belge classique. De plus, les tomes précédents dessinés par Thierry Labrosse seront aussi réimprimés, colorisés par Christian Goussale et un nouveau coloriste est attribué à la série à partir du tome 6, Sébastien Lamirand.
Au programme des années à venir, une parution plus régulière et le respect des éléments de base très arlestoniens de la série : action, humour et sensualité. Trois facteurs que le nouveau dessinateur de la série a su s’approprier.
Laurent Libessart possède une énorme qualité : Il est originaire du Nord, où de nombreux enfants se retrouvent bloqués chez eux pour cause de pluie ininterrompues et cherchent à s’occuper. Il aurait tout jeune demandé à ses parents « un crayon pour crayer ». Joli néologisme. Il n’est pas inconnu des services de Soleil puisqu’il avait déjà réalisé pour eux Sphères ? C’est à cette occasion que le projet de reprise de Moréa lui fut proposé. Passionné par la BD franco-belge et le comics américain, il à décidé d’accepter l’aventure sans copier le style de Thierry Labrosse mais en s’imprégnant de l’univers existant.
Avec ce nouveau départ, Moréa revient en grande forme et le style de Libessart semblant faire ses preuves.
(par Nicolas Depraeter)
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