Vous connaissez le principe : deux personnages qui n’auraient jamais du se rencontrer se croisent dans un contexte tendu et finiront par braver de multiples dangers main dans la main. Une recette qui fonctionne aussi bien en BD qu’en cinéma, littérature...
Sacha, qui pilote un avion de la compagnie aéropostale, se retrouve ainsi à transporter l’intrépide Coline, accompagnée de son chat volant Typhon. Guère enthousiaste, Sacha tolère ces passagers en maugréant mais va vite comprendre l’importance de ce voyage : Coline détient un tube de Soufflevent, une invention révolutionnaire née du génie de son père défunt. Bientôt, plusieurs bâtiments militaires se lancent à la poursuite de l’avion, décidés à mettre la main sur le produit miracle...
Avec ses pages souvent baignées de couleurs dominantes, changeant d’un contexte à l’autre, Le Soufflevent se donne les moyens d’installer l’ambiance. En l’occurrence, paysages de rêve et élégances aériennes. Dans leur obstination têtue, les deux héros offrent de quoi s’identifier au public jeune et leur idylle naissante un tremplin pour la suite.
Si le traitement des couleurs déploie une palette assez impressionnante, il manque peut-être un peu de fantaisie à cette série pour se débarrasser d’un air de déjà-vu. D’autant que la métamorphose de Sacha, pilote bougon et appliqué, en aventurier d’entre les nuages n’apparaît pas des plus convaincantes.
Voir en ligne : site des auteurs consacré à la série
(par David TAUGIS)
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