Dans ce premier tome, Swolfs développe un récit qui, à bien des égards, ne s’écarte pas des canons de l’épopée médiévale fantastique. Comme toujours chez l’auteur de Durango et de Vlad, la volonté n’est pas de révolutionner le genre. Le trait est efficace, sans attraits esthétisants. Le dessin est dévolu au récit qui progresse avec une efficacité éprouvée. Dans ce premier album, Swolfs pose ses personnages sur le décor. La naïveté des clichés permet le raccourci. Grâce à cela, le lecteur entre de plain-pied dans une aventure menée tambour battant, dans le bruit, la fureur et le sang.
(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))
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