Sir Francis Neydouik est retrouvé assassiné dans son appartement au 8ème étage du Lovel-Hôtel. S’ensuit une série de meurtres visant d’anciens collaborateurs du roi. Tous les indices mènent à la mort, 20 ans plus tôt, de l’artiste Sylvak...
Même si le fantastique n’a pas disparu de la série, le scénario développé par Jean-Charles Gaudin prend la tournure d’un polar classique : plusieurs meurtres ayant tous un lien avec une vieille affaire enterrée, la vengeance étant un plat qui se mange froid, c’est bien connu. L’enquête est efficace, bien menée, mais sans véritable surprise.
L’anthropomorphisme est toujours de mise dans le dessin semi-réaliste de Cyril Trichet. Les animaux côtoient le plus naturellement du monde les êtres humains et crédibilisent l’aspect fantastique de la série. Le trait est léger et le découpage bien dynamique. On reste juste frustré lorsque que les couleurs doivent pallier à l’absence de décors de certaines cases...
Est-ce l’album de transition ? L’arrestation de Jim présage d’un rebondissement. Aura-t-on quelques éclaircissements sur l’étrange lien qui unit Jim et Jenna ? Réponse (peut-être) au prochain épisode...
(par Laurent Boileau)
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