1924. Sir Mulligan, maître en littérature fantastique, apprend qu’il est l’héritier du très controversé comte Brasov de Transylvanie. Ce dernier lui a légué une bibliothèque riche de manuscrits uniques. Mais il s’avère que les auteurs, dont Stoker et Doyle, n’ont aucun souvenir d’avoir écrit ces œuvres ! Accompagné par le détective MacKinlay, Mulligan décide alors de se rendre dans les Carpathes...
Étrange… il est surprenant de vouloir rendre hommage à la littérature fantastique et d’accumuler des erreurs notoires, comme citer la nouvelle d’Edgar Poe en ces termes "Fantôme de la rue Morgue" [1] au lieu du "Double assassinat dans la rue Morgue".
L’intrigue imaginée par Philippe Chanoinat et Frédéric Marniquet ne décolle jamais. Les personnages n’en finissent pas converser longuement en fumant la pipe ou une cigarette. Le découpage n’arrange rien : il alourdit la narration quand il ne commet pas des aberrations de raccord (cf pages 10 et 11 où les deux hommes changent de place). Que retenir de bon des Démons des Carpathes ? Finalement pas grand-chose.
Il n’est jamais plaisant de lapider le travail des auteurs en quelques lignes mais là…
(par Laurent Boileau)
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