À la lumière d’une nouveau manuscrit, les druides sont appelés à se rendre en Bretagne insulaire, dans l’espoir d’élucider le mystère de la Ronde des Géants (n’y voyez là rien de moins que Stonehenge !) et d’ainsi retrouver un précieux talisman, le Chaudron de Dagda.
Pendant ce temps, le christianisme gagne de plus en plus de terrain alors que frère Gwénolé, miraculé du déluge qui a emporté la cité d’Is (et avec elle la princesse Dahud, devenue gardienne de la Lance de Lug), s’apprête à conclure un pacte entre les moines bretons et l’Église de Rome. Avec de moins en moins d’alliés, c’est un chant de cygne qui retentit pour les druides.
Dans cet album, le trio d’auteurs ne s’est pas ménagé pour nous offrir un récit captivant capable de nous tenir en haleine. Jean-Luc Istin et Thierry Jigourel nous livrent un scénario accrocheur et bien mené. La fluidité narrative avec laquelle les péripéties se déroulent est d’ailleurs impeccable. Avec Les druides, on a droit à un véritable polar celtique où les indices se mettent peu à peu en place.
Quant à Jacques Lamontagne, sont trait réaliste est saisissant. Viennent s’ajouter à ce graphisme poignant de superbes couleurs qui donnent du relief aux illustrations. Les amateurs d’heroic fantasy seront comblés.
Enfin, que dire d’autre sinon que la fin de La Ronde des Géants nous laisse en suspens. Les druides parviendront-ils à démasquer les meurtriers ? Survivront-ils aux caprices de la mer déchaînée sur laquelle ils se sont embarqués ? Il faudra, hélas, attendre la suite pour le savoir.
(par Marianne St-Jacques)
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