Si le cœur vous en dit, et surtout s’il est bien accroché, entrez découvrir le service des urgences du docteur Minet. Ici, chaque cas est particulier. Entre les victimes des apprentis sorciers de l’auto-médication, les grands nerveux rongés par des ulcères et les jardiniers maladroits qui entaillent mieux leurs voisins que leurs haies, chaque malade mériterait d’entrer dans le livre des records des absurdités médicales si un tel ouvrage existait... En attendant, ce sont les nouveaux coups de cœur de ce 24e tome des "Femmes en Blanc".
"Les Femmes en Blanc" est une série unique en son genre, plébiscitée autant par les malades que par le corps médical. Le succès des gags s’explique peut-être parce qu’ils sont basés le plus souvent sur des histoires vraies, glanées par Raoul Cauvin, directement au cœur de l’action, en milieu hospitalier. Ou alors est-ce le trait dynamique et sympathique de Philippe Bercovici qui met beaucoup de cœur à l’ouvrage pour rendre comiques les situations les plus tragiques ?
(par JLM)
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Je pourrais reprendre ma critique de l’avant-dernier album de cette série pour ce dernier-né de cette saga médicale. Mais ce ne serait pas correct pour vous, ami lecteur. Les Femmes en Blanc sont, parmi la gigantesque production de Cauvin, ce qu’il fait sans doute de mieux. Cette série reste égale à elle-même, et le restera sans doute encore longtemps. Certaines situations paraissent même authentiques, ou en tout cas on se dit, avec un frisson d’horreur, qu’elles auraient pu très bien arriver dans l’un ou l’autre hôpital. Mais heureusement, cela n’arrive qu’aux autres … quoique … Je ne me sens pas très bien, tout d’un coup …