Une organisation millénaire et clandestine, les « fils de la Louve », semble vouloir lui nuire. Il recherche dans la capitale italienne des éléments lui permettant de retrouver la trace de ce mystérieux groupe. Un homme lui indique un édifice à l’intérieur duquel est gravé leur symbole : une louve tenant entre ses crocs un glaive. Parfaitement documenté sur ce symbole, l’inconnu invite Luca chez lui. Il drogue le jeune homme. Ce dernier se retrouve soudainement plongé à nouveau dans la Rome Antique. Pas dans celle de Jules César, comme dans le précédent album, mais dans celle de Néron. Au moment même où des « hommes loups » font trembler la capitale de l’Empire.
La mécanique narrative est parfaitement huilée et l’histoire se lit sans heurt. Mais en refermant la Louve de Feu, le lecteur n’aura pas l’impression que l’intrigue progresse. Normal, me direz-vous, la série est planifiée en cinq albums... Oui mais, du coup, la lecture renvoie une impression de déjà vu.
Patrick Weber, journaliste et romancier reconnu, a sans doute plus d’un tour dans son sac pour nous surprendre. On le souhaite pour lui. Le troisième volume s’annonce sous de meilleurs auspices puisqu’il traitera de l’élection du pape Borgia.
(par Nicolas Anspach)
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