Pour développer ses pouvoirs magiques, Darko cherche à atteindre Onzes Racines, la capitale des libres habitants de la forêt. Mais la nature de la jungle est hostile et il est toujours poursuivi par les forces de l’Ordre de la Lumière. Heureusement, il peut compter sur ses compagnons : son oncle Urfold, sa sœur Sleilo et la belle guerrière Tara.
Une quête, de l’action bondissante, des personnages attachants au caractère bien trempé, Les forêts d’Opale est une grande série d’Héroïc Fantasy dont Christophe Arleston a le secret. Si ce cinquième épisode s’est fait un peu attendre, le récit reste passionnant malgré le léger surplace de l’intrigue fondatrice. L’affrontement entre Darko et le Pontife Xarchias n’est pas encore pour maintenant… Par contre, le héros et la sculpturale Tara voient leur relation évoluer. Comme à son habitude, Arleston glisse d’ici de là quelques clins d’œil, comme ceux faits à Yoda et à Kung Fu.
Côté dessin, Philippe Pellet surprend par son style réaliste, rarement la panacée des auteurs d’Héroïc Fantasy. Décors, personnages, bestiaire, flore sont d’une richesse descriptive et inventive. Par contre, il est dommage, à mon sens, que les scènes de jour soient systématiquement traitées par Christian Goussale avec une lumière au zénith uniforme. Le rendu des couleurs dans les scènes de nuit est, lui, beaucoup plus nuancé.
Conteurs hors pair, Arleston et Pellet portent bien la toque du chef. A défaut d’être totalement exotique, le plat est cuisiné aux petits oignons.
(par Laurent Boileau)
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