Il n’y a pas à dire, Yann sait camper les situations et les personnages : la petite Louve, traquée sans cesse dans une forêt qui la protège de moins en moins, en dépit de l’assistance de sa part sauvage, des sortilèges de sa poursuivante, la maléfique Raïssa. Dans des conditions rocambolesques, l’alfe noire manipulée par Azzalepstön, plusieurs fois humiliée par l’intelligence de la gamine, croise sur sa route Skald, le bûcheron muet, dont les talents magiques la libèrent du maléfice qui l’accable, ce qui change complètement la donne...
Dans ce magnifique affrontement entre les dieux et leurs avatars et les hommes, Yann retrouve les accents qui ont fait le succès de la série. Roman Surzhenko ne dépare pas non plus dans la série. Certes, moins lyrique et moins naturaliste que Rosinki, il a su cependant respecter son univers et ses personnages. Seul bémol : les couleurs qui mériteraient davantage de détermination. Mais nous sommes quand même pas loin de la perfection.
(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))
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