La nouvelle année démarre traditionnellement chez les Schtroumpfs autour de la fête de « L’Arbre d’Or ». Les Schtroumpfs sortent ce totem d’une grotte une fois l’an et le plantent au milieu du village. Il les protègerait dans leur vie quotidienne. Malheureusement, la foudre vient de le transformer en cendres. Ce mauvais présage annonce, dit-on, une année de malheur ! De fait, les catastrophes semblent se succéder et les Schtroumpfs redoutent que la malchance s’abattent sur le village.
Chacun y va de son gri-gri, du rituel ancestral aux prédictions astrales. Malheureusement, les Schtroumpfs ne peuvent pas construire der nouveau totem pour remplacer l’ancien. Le tronc de l’arbre d’or est issu d’une espèce rare et quasiment introuvable. Le Grand Schtroumpf va devoirpartir à sa recherche.
Depuis le décès de Peyo, son fils, Thierry Culliford a la lourde tâche de veiller à la pérennité et la cohérence de la série. Même s’ils n’ont pas la saveur et la force des meilleurs scénarios des Schtroumpfs scénarisés par son créateur, parfois avec l’aide d’Yvan Delporte et de Gos, ces nouvelles aventures restent pour la plupart divertissantes et intéressantes. À l’instar de Peyo, ses successeurs bâtissent leurs intrigues sur des paraboles et des réflexions sur notre monde actuel.
Pour L’Arbre d’or, les auteurs se sont sans doute inspiré de l’une des attractions traditionnelles bruxelloises les plus populaires : la plantation du Meyboom qui a lieu, depuis le moyen-âge, à la rue du Marais à quelques mètres seulement du Centre Belge de la BD. Une saveur que goûteront particulièrement les habitants de la capitale belge.
(par Nicolas Anspach)
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