Nous sommes à Manhattan en 1942. Un gamin, Travis Cooley, vient de perdre son père, soldat disparu sur le front. Sa mère habite le New Yorker Hotel où Nikola Tesla vit reclus, pauvre et malade, perclus de troubles obsessionnels compulsifs, survivant grâce à un maigre viatique laissé par Westinghouse qui profite largement de ses brevets.
Le jeune homme, féru de science, a l’opportunité de remettre une lettre codée au savant. Une opportunité pour l’approcher et assouvir sa curiosité. La sympathie s’installe entre eux et le jeune homme ne tardera pas de comprendre la responsabilité que cela implique pour lui.
Autour d’eux, la guerre répand tout doucement sa rumeur jusqu’à en devenir menaçante : des sous-marins allemands seraient à quelques miles de la côte. Tandis que les laboratoires d’Edison seraient mis sous tutelle du FBI car le grand découvreur américain serait désormais au service des nazis.
On entre très vite dans le concret : une nuée de robots japonais s’abat sur New York. Heureusement, l’hologramme du grand savant et le père du garçon revenu d’entre les morts vont aider la famille réunie à sauver le monde libre.
Une fin apocalyptique qui permet à Guilhem (et à Marazano, auteur des couleurs) de réaliser des planches spectaculaires qui resteront à jamais dans la mémoire des lecteurs. Signalons le soin particulier apporté par le Lombard dans la réalisation de l’impression de la couverture, une réussite !
(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))
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