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Les jeux vidéo, moteurs de la Japan Expo 2019

Par Romuald LEFEBVRE le 7 juillet 2019                      Lien  
Le jeu vidéo en France, c'est presque dix fois le chiffre d'affaires de la bande dessinée (4,9 Mds € contre 500 M €) et surtout un dispositif essentiel dans le succès de la Japan Expo. À l'occasion de l'édition 2019, nous nous sommes à nouveau aventurés vers les travées lointaines des stands vidéoludiques de la convention pour repérer ceux qui scellent la rencontre avec les licences populaires de mangas...

Sont-ils nombreux ? Eh bien, autant l’écrire tout de suite, la réponse est « Non » : cette année, il n’y a pas de stand pour l’éditeur Namco-Bandai, grand pourvoyeur annuel d’adaptations vidéoludiques pour des succès issus du monde des mangas à travers les époques.

Nous n’avons ainsi pas eu la chance de mettre la main sur Dragon Ball Z : Kakarot, un action-RPG produit par Cyber Connect 2 (connus, notamment, pour les adaptations en jeu de combat de la licence Naruto) qui retrace le parcours de Goku depuis l’arrivée des Saïens sur Terre jusqu’à son combat contre Friezer sur la planète Namek.

Nous n’avons pas eu aussi l’occasion de découvrir les futurs personnages du jeu de combat Dragon Ball FighterZ (jeu très réussi au demeurant) alors que les personnages de Janemba, Broly (Super) et Gogeta (Super) sont dans les starting-blocks. Bien évidemment, pas de Namco-Bandai, c’est aussi pas de présentation à la convention du futur opus de la série de RPG Tales of, alors que le mystérieux Tales of Arise a pointé le bout de son nez à l’E3 récemment...

Les jeux vidéo, moteurs de la Japan Expo 2019
Dofus et Honkai Impact 3rd nous accueillent à la Japan Expo.
Le stand Square-Enix, avec Final Fantasy XIV mis à l’honneur.

Sur les trois grands stands habituels, restent Nintendo et Square-Enix. Ce dernier, contrairement à l’année dernière où Kingdom Hearts III était dégainé sur les bornes (un jeu que nous vous recommandons aussi), nous a que peu emballé. En effet, après avoir vu les premières images en jeu de Final Fantasy VII Remake lors du récent E3, nous rêvions de mettre les mains sur le titre... mais ce ne fut pas possible, car c’était le MMORPG Final Fantasy XIV qui était à l’honneur à l’occasion de la sortie récente de son extension.

Persona 5 se rappelle au bon souvenir de sa réédition prochaine.

Avant de progresser en direction du stand Nintendo, quelle ne fut pas notre (bonne) surprise de découvrir les présentations SEGA : outre la présentation du JRPG Persona 5 R qui rappellera aux fans la ressortie prochaine de ce titre populaire avec un nouveau personnage, la compagnie avait organisé une présentation originale pour annoncer sa MegaDrive Mini (une console de petite taille qui embarque dans sa mémoire interne une quarantaine de jeux des années 1990). En effet, une chambre d’adolescents des années 1990 avait été imaginée, petit téléviseur cathodique branché à une MegaDrive histoire de rappeler aux visiteurs de vieux et savoureux souvenirs !

Une chambre toute droit sortie des années 1990 pour annoncer l’arrivée de la MegaDrive Mini !
Nous avons pu tester le jeu de combat Kill la Kill, inspiré du génial animé d’Hiroyuki Imaishi. Une adaptation qui a l’air honnête, mais pas non plus transcendante en main.
Des bornes très populaires : les prochains opus Pokémon.

Arrivés au stand Nintendo, nous avons pu tout de suite remarquer quelles bornes étaient convoitées par les visiteurs : de très longues files d’attente affectaient les prochains opus de la série Pokémon, à savoir Épée et Bouclier ! Pour notre part, nous avons eu la chance de mettre la main sur The Legend of Zelda : Link’s Awakening, remake du jeu Game Boy éponyme qui était sorti au début des années 1990. Sans surprise, le charme nostalgique opère très vite le temps de retrouver l’épée perdue sur la plage de Cocolint, grâce notamment au design enfantin et étonnant des personnages.

Réveillés par Mélodie sur la plage, nous débutons l’aventure sur l’île du poisson-rêve.

Bonne surprise, nous avons aussi pu mettre la main sur Marvel Ultimate Alliance 3, un Beat’em All qui permet d’incarner un très large panel des personnages de la compagnie. Et attention : ce ne sont pas seulement les personnages inspirés du Marvel Cinematic Universe qui sont mis à l’honneur, on a le retour des X-Men après quelques années d’absence ! Le niveau proposé permettait de faire la chasse au Caïd dans son palais de Shadowland, histoire de récupérer la gemme de l’Infini qu’il avait en sa possession. Une démonstration qui nous a semblé plaisante (Captain Marvel, Wolverine, Thor et Star-Lord étaient jouables), même s’il faudra compter sur la diversité des personnages dans le jeu définitif afin de ne pas donner un aspect redondant aux combats (mais le genre veut souvent cela).

Exclusivité Switch, ce titre promet de l’action avec les nombreux personnages de Marvel, de l’action jouable jusqu’à quatre en local.
Les habituelles figurines Amiibos de Nintendo : le Link de Link’s Awakening trône fièrement au milieu.

Derrière le stand Nintendo, nous avons terminé notre tour des lieux avec l’habituel, et très plaisant, stand de l’association MO5, qui permet aux visiteurs de se faire la main sur d’anciens titres sur leurs consoles d’origine. Comme toujours, nous ne pouvons que vous conseiller d’ici faire un tour car vous aurez accès à un très bon panel de jeu et avec des places assises (ce qui est rare à la convention). Il n’y avait pas de série particulière mise en avant cette année sur le stand, mais cela n’empêche pas d’y passer un temps agréable.

Final Fantasy VI au stand MO5, indémodable.
Nous avons bravé le Pokémon Noctali sur le jeu de combat Soul Calibur sur Dreamcast.

En dépit de l’absence cette année d’un stand Namco-Bandai pour mettre la main sur de nouvelles adaptations de mangas ou d’animes, nous avons été plutôt satisfaits de cette édition, qui permettait notamment du côté du stand Nintendo et du stand de l’association MO5 d’accéder à de nombreux titres manettes en main. Un rendez-vous qui nous a apparu comme sympathique pour les amateurs de plaisirs vidéoludiques.

(par Romuald LEFEBVRE)

Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.

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