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Les maîtres nageurs - par Brrémaud et Reynès-Editions Bamboo

Par Patrice Gentilhomme le 24 mars 2007                      Lien  
Après les rugbymen, les pompiers, les gendarmes...les éditions Bamboo poursuivent leur exploration des métiers et activités diverses de nos contemporains; dernière cible : les maîtres nageurs!

Fort du succès de sa série phare consacrée aux profs, les éditions Bamboo enrichissent leurs séries d’humour consacrée à ces héros du quotidien que sont les campeurs, les toubibs (dont le tome 5 est annoncé pour avril) ou encore les gendarmes, en nous proposant cette fois les maîtres nageurs !
Poursuivant dans une veine humoristique et populaire, l’éditeur a ici sollicité Frédéric Brrémaud "scénariste maison" (Les tennismen, Les informaticiens, ) qui, incontestablement, maitrise bien le genre et lui a associé le dessinateur Mathieu Reynès révélé par Banana Fight (édité chez Paquet) et Lola Bogota chez Bamboo.

Fidèle à l’esprit de ces séries, le premier tome intitulé : Comme un poisson dans l’eau rassemble une quarantaine de gags relatant les mésaventures de personnages au teint hâlé et à la musculature avantageuse, sources de bien des fantasmes ! Les intrigues se concentrent autour de quatre personnages : Julie jeune (et belle) chef de bassin autoritaire, Pitou, le vieux briscard aux méthodes très "personnelles" et souvent peu orthodoxes , Pascal le beau gosse, (dragueur invétéré, conforme à la légende !) et enfin Régis le stagiaire maladroit par qui le comique arrive, un Lagaffe des bassins ! Comme toujours, de nombreux seconds rôles plus ou moins truculents complètent le tableau (du touriste au prise avec son parasol à la jolie baigneuse silliconée en passant par des plagistes intrépides), tous constituent les principaux arguments des récits.

Des bords de mer ensoleillés aux ambiances chlorées, c’est à la fois une manière agréable de revisiter le mythe du maître nageur tout en pointant gentiment les travers des baigneurs de tout âge.

A l’image des autres productions déjà proposées chez le même éditeur, l’ensemble se lit facilement et le graphisme de Reynès sert avantageusement des gags quelquefois faciles mais sans autre prétention que de faire rire. Cette nouvelle série d’humour sera lancée dès avril (l’été approche !), un second volume est déjà annoncé pour juillet. Chez Bamboo, l’été sera chaud !

(par Patrice Gentilhomme)

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16 Messages :
  • "sans autre prétention que de faire rire"

    Si seulement ils y parvenaient ! Mais même ça semble innaccessible...

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    • Répondu par Michel Dartay le 26 mars 2007 à  12:47 :

      Hum, incroyable... y aurait-il une amélioration du niveau moyen des BD Bamboo ?
      Si c’est vrai, c’est une bonne nouvelle. A vérifier dans son hyper-marché !
      D’habitude, les livres Bamboo me tombent des mains en cinq secondes...

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      • Répondu par LO le 27 mars 2007 à  22:54 :

        Quand c’est plus Soleil ou Glénat, c’est Bamboo...
        Rejetter d’emblée un titre pour une question de logo placé en bas de couverture est simplement de l’ostracisme, de la pure connerie. Rien à voir avec un travail critique justement.
        Laurent Mélikian

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    • Répondu par Michel Dartay le 26 mars 2007 à  23:54 :

      "sans autre prétention que de faire rire"

      Si seulement ils y parvenaient ! Mais même ça semble innaccessible...

      Effectivement, ils devraient offrir un sac de poil à gratter en prime !
      Ou une ou deux bouteilles de bon vin pour ceux qui ont l’alcool gai !

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      • Répondu par LO le 28 mars 2007 à  20:44 :

        Et vous avez lu l’album pour prétendre qu’il ne fait pas rire ?

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        • Répondu par François Boudet le 29 mars 2007 à  01:21 :

          Je ne vois pas non plus très bien au nom de quoi ActuaBD devrait boycotter tel ou tel type de BD... Si un des chroniqueurs a trouvé le besoin d’écrire un commentaire positif sur un album de chez Bamboo, il n’a pas commis de crime pour autant... (On devrait peut-être le lapider pour sa grande faute et son ’manque’ de sens critique ?!...) Si l’on va par là, ActuaBD devrait ressembler à Du9....

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  • Sens critique ?
    27 mars 2007 09:07, par Poma

    La mansuétude d’ActuaBD à l’égard de ce genre de produits est exaspérante.
    On va encore nous dire que "tous les goûts sont dans la nature" ou que "ceux qui n’aiment pas ça ne sont pas obligés de le lire".

    Franchement, Actuabd, vous aimez ces productions qui font un mal considérable à la bande dessinée ? Vous vous sentez obligés de les chroniquer ?
    Par pitié, ne nous sortez pas l’argument économique.

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    • Répondu par Didier Pasamonik le 27 mars 2007 à  13:25 :

      C’est incroyable, cette propension que vous avez à vouloir imposer aux autres votre façon de penser. Le web est large, allez promouvoir vous-même les auteurs que vous aimez au lieu de fainéanter dans votre coin en balançant de temps en temps des posts acides.

      Oui, nous sommes fiers d’être un organe d’INFORMATION qui reflète toutes les tendances de la BD dans sa diversité. Nous ne nous érigeons pas en juges, même si nos rédacteurs ont chacun leur opinion, et donc, nous n’avons pas à avoir, ainsi que vous l’exigez, de la "mansuétude". Notre rédacteur a lu cet album et aparemment, il n’y avait pas lieu de le descendre en flammes. C’est un produit clair, bien ciblé, et qui, comme l’article le signale avec honnêteté, se veut "sans prétention".

      J’aimerais que vous nous démontriez, après avoir précisé dans quelle définition de la "bande dessinée" vous voulez enfermer toute production éditoriale, comment cet album fait "un mal considérable à la bande dessinée". Considérable ? Vous n’avez pas vraiment pas peur du ridicule.

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      • Répondu par michel le 27 mars 2007 à  14:00 :

        Pour "la prétention de faire rire", je vous renvoie (tous autant que vous êtes) au succulent texte de desproges.
        mais ici, je crois que la prétention est surtout de faire un produit. Ce qui est défendable, dans une certaine mesure. Et là je vous renvoie à ’excellent livre d’andré shiffrin "l’édition sans éditeur"(éd. la fabrique).

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      • Répondu par Shuqi le 27 mars 2007 à  15:17 :

        À Monsieur Pasamonik :

        C’est incroyable... Quelqu’un émet une critique et tout de suite, d’après le responsable du site, il "imposerait" sa façon de penser... Il y a, ce me semble, quelques contradictions et étrangetés dans le plaidoyer pro-domo que vous faites en réponse à la critique de Poma :

        1. En quoi faire de l’INFORMATION (ça doit être un mot très très important puisque vous l’écrivez en majuscules) empêche d’avoir un sens critique ? Peut-on "avoir des opinions" et ne pas être juge ?

        2. Si vous autorisez les commentaires, pourquoi demandez-vous à Poma, qui a commis l’extrême affront d’émettre une critique, d’aller ailleurs ? Faut-il n’écrire que des commentaires élogieux, vénérant le talent stylistique et la clairvoyance critique des rédacteurs de votre site ?

        3. Peut-on parler vraiment d’une "tendance" de la bande dessinée lorsque l’on parle d’albums Bamboo ? Cela me semble aussi étrange que si l’on définissait la collection "Harlequin" comme une "tendance" de la littérature contemporaine... D’ailleurs, vous employez plus loin dans votre développement le terme "produit" pour désigner cette "œuvre" de narration séquentielle ; de fait, le terme me paraît plus approprié, car il dit ce qu’est ce genre d’album : un produit industriel, déclinable à l’infini ("existe aussi en version prof") et à placer en vente à côté du plus noble rayon PQ (car c’est aussi un produit "sans prétention").

        4. Si ce genre d’album fait un mal "considérable" à la bande dessinée, ce n’est pas par son contenu (inodore, incolore, sans saveur, aussitôt lu, aussitôt jeté) mais parce que justement ceux qui font profession de "critiques" de bandes dessinées continuent à les considérer comme de la bande dessinée, alors qu’ils ont autant à voir avec le neuvième art que les croûtes de mon grand père ont à voir avec l’impressionnisme... Ils auraient bien plus de place dans une éventuelle rubrique économique rendant compte des stratégies etrepreunariales de conquêtes de PDM (car c’est la seule raison d’existence de ce genre de trucs). En défendant ce genre de machins (pardon, de "produits"), vous contribuez au discours encore largement répandu selon lequel la bande dessinée serait un ridicule objet sous-culturel infantilisant ("sans prétention" artistique). Est-ce défendre la bande dessinée "dans sa diversité" que d’en considérer les sous-produits industriels comme de la bande dessinée ? Ce serait comme si un critique de cinéma se faisait le thuriféraire des pires sous-merdes hollywoodiennes (par exemple Basic Instinct 2, Catwoman) au prétexte abérrant de défendre le cinéma dans sa diversité : sans la liberté de blâmer, il n’est point déloges flatteurs.

        Je suis sûr que j’ai tort, et je suis certain que vous saurez m’expliquer combien la ligne éditoriale de votre site est tellement intelligente que si je suis pas content, j’ai qu’a aller ailleurs au lieu de fainéanter à oser critiquer des gens aussi bien qui tiennent un site aussi bien, et qui eux bossent. Pardon d’être un sale snob qui n’aime pas trop toute la diversité de la bd, surtout quand c’est Bamboo qui la défend...

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        • Répondu par Didier Pasamonik le 27 mars 2007 à  19:03 :

          En quoi faire de l’INFORMATION (ça doit être un mot très très important puisque vous l’écrivez en majuscules) empêche d’avoir un sens critique ? Peut-on "avoir des opinions" et ne pas être juge ?

          L’information, c’est avant tout l’exposition de faits. L’analyse vient ensuite. Et contrairement à ce que vous prétendez, notre journaliste a exercé son esprit critique. Il est seulement moins intolérant que vous. Votre extrêmisme vous aveugle.

          Si vous autorisez les commentaires, pourquoi demandez-vous à Poma, qui a commis l’extrême affront d’émettre une critique, d’aller ailleurs ? Faut-il n’écrire que des commentaires élogieux, vénérant le talent stylistique et la clairvoyance critique des rédacteurs de votre site.

          Vous ne vous contentez pas d’être méprisant. Vous détournez mes propos. Je suis simplement chaque jour étonné que l’exercice de cette "critique" ne se fasse pas sur des sites dédiés, qu’elle se contente de produire des posts insultants vis-à-vis d’auteurs et de rédacteurs qui font honnêtement leur boulot, que toute cette énergie se perde à avilir un label éditorial dont la ligne éditoriale est parfaitement claire. Je commence à trouver fatigant ces Torquemada qui voudraient orienter ActuaBD vers ce qui les intéresse eux et seulement eux et qui n’ont qu’un mot d’ordre : exclure. Nous ne méprisons personne, contrairement à vous.

          Peut-on parler vraiment d’une "tendance" de la bande dessinée lorsque l’on parle d’albums Bamboo ? Cela me semble aussi étrange que si l’on définissait la collection "Harlequin" comme une "tendance" de la littérature contemporaine... D’ailleurs, vous employez plus loin dans votre développement le terme "produit" pour désigner cette "œuvre" de narration séquentielle ; de fait, le terme me paraît plus approprié, car il dit ce qu’est ce genre d’album : un produit industriel, déclinable à l’infini ("existe aussi en version prof") et à placer en vente à côté du plus noble rayon PQ (car c’est aussi un produit "sans prétention").

          C’est de la calomnie pure, caricaturale et d’une incommensurable bêtise. Vous êtes trop stupide pour comprendre que toute activité culturelle qui se vend est un "produit".

          Si ce genre d’album fait un mal "considérable" à la bande dessinée, ce n’est pas par son contenu (inodore, incolore, sans saveur, aussitôt lu, aussitôt jeté) mais parce que justement ceux qui font profession de "critiques" de bandes dessinées continuent à les considérer comme de la bande dessinée

          Donc ce sont, si l’on suit bien, les "critiques" qui feraient, selon vous, du mal "considérable" à la "Bande Dessinée" et non pas les albums de chez Bamboo. Et vous parlez de contradiction ? Vous ? Je ne sais pas quel compte vous avez à régler, ni avec qui, mais votre argumentation ne tient que pour dénigrer, et sans aucun fondement encore bien. Le tout sous pseudonyme évidemment, car la dénonciation calomnieuse ne va pas sans la lâcheté.

          Est-ce défendre la bande dessinée "dans sa diversité" que d’en considérer les sous-produits industriels comme de la bande dessinée ? Ce serait comme si un critique de cinéma se faisait le thuriféraire des pires sous-merdes hollywoodiennes (par exemple Basic Instinct 2, Catwoman) au prétexte abérrant de défendre le cinéma dans sa diversité : sans la liberté de blâmer, il n’est point déloges flatteurs.

          Pauvre chéri, allez sur Allociné, un site de cinéma généraliste, et vous verrez que même les daubes y sont chroniquées. C’est ça le droit à l’information. Vous et seulement vous, voulez décider à notre place ce que l’on doit consommer. Vous êtes une espèce de fasciste, en fait.

          j’ai qu’a aller ailleurs au lieu de fainéanter à oser critiquer des gens aussi bien qui tiennent un site aussi bien

          C’est une idée, car ne croyez pas que je vais répondre aussi longuement à vos inepties. La prochaine fois, vous passerez à la trappe.

          Répondre à ce message

        • Répondu par Poma le 27 mars 2007 à  19:05 :

          Monsieur Pasamonik,

          J’allais vous répondre, mais, Shuqi, l’auteur du message ci-dessus l’a fait parfaitement. Je souscris entièrement à son propos, et notamment à son 4ème point.

          Votre site est, je crois, très consulté. L’espèce de neutralité que vous affichez en permanence, et -j’insiste- la MANSUÉTUDE dont vous faites preuve à l’égard des produits Bamboo (par exemple) ne rend pas service à la bande dessinée, que pourtant vous, ancien éditeur, connaissez bien. Vous savez qu’elle vaut mieux que ça mais vous faites comme si de rien était.

          Répondre à ce message

          • Répondu par Didier Pasamonik le 27 mars 2007 à  19:25 :

            J’allais vous répondre, mais, Shuqi, l’auteur du message ci-dessus l’a fait parfaitement.

            Je vois que nous n’avons pas la même perception de la perfection.

            Votre site est, je crois, très consulté. L’espèce de neutralité que vous affichez en permanence, et -j’insiste- la MANSUÉTUDE dont vous faites preuve à l’égard des produits Bamboo (par exemple) ne rend pas service à la bande dessinée, que pourtant vous, ancien éditeur, connaissez bien. Vous savez qu’elle vaut mieux que ça mais vous faites comme si de rien était.

            Notre site est un des plus consultés car c’est un site généraliste qui s’intéresse à toutes les formes de bande dessinée, y compris celles que vous voulez exclure. VOUS avez décidé ce qui était bien ou ce qui était mauvais pour la bande dessinée. NOUS n’avons pas cette prétention, d’où une certaine neutralité. Relative, car il arrive plus d’une fois que nos chroniqueurs égratignent un album. A chaque fois, l’article est signé et l’auteur prend ses responsabilités. L’article de notre collaborateur est très factuel et s’adresse avant tout aux fidèles de ces séries. Qui êtes-vous pour prétendre leur interdire l’accès à cette information sous prétexte de je ne sais quel idéal de "Bande Dessinée" ?

            Je ne suis pas l’auteur de cet article et le fait que j’ai été éditeur par le passé ou ma connaissance supposée de la bande dessinée n’a rien à voir dans l’affaire : il s’agit ici du droit à l’information que vous déniez à une certaine catégorie de bande dessinée. Je ne peux que réagir fortement à cette atteinte à la liberté d’expression. Et pour Bamboo et ses auteurs, et pour notre chroniqueur.

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        • Répondu par Michel Dartay le 27 mars 2007 à  23:00 :

          Bien vu Shuki et bravo pour ton argumentation bien étayée.
          Je crois savoir que les livres Bamboo connaissent un certain succès commercial, inversement proportionnel à leur succès critique et honorifique ; ces beaux livres trouvent facilement leur place dans le caddy d’un hyper-marché, car c’est l’idéal pour faire un petit cadeau au beau-frère qui est prof, par exemple !
          C’est la raison pour laquelle ils n’ont pas besoin d’un appui critique affirmé. Dans un autre ordre d’idée, Soleil a fait pareil à ses débuts, en proposant de la BD d’action populaire...

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      • Répondu par manu alrcenet le 28 mars 2007 à  18:13 :

        Ouais ouais... Tous ces arguments de part et d’autre, ça commence à sentir le réchauffé, en vrai, c’est saoulant...

        Le truc tout bête que je retiens, moi, crétin de base, c’est que vous êtes, vous, ActuaBD, autrement plus incisif quand vous parlez, sur votre site, de l’Association ou de J.C. Menu que lorsque vous parlez de Bamboo... Vous pouvez éventuellement comprendre l’énervement que sucite cet état d’esprit partisan et étonnant pour un organe d’information...

        mais bon, on s’en fout, en fait. ce que j’écris, comme ce que vous écrivez et les commentaires qui suivent et suivront n’ont vraiment aucune importance.

        manu arcenet

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        • Répondu par Didier Pasamonik le 28 mars 2007 à  22:44 :

          Peut-être est-ce du au fait que Bamboo, au contraire de JC Menu ou de Numa Tarcenel ne se sent pas obligé d’insulter les journalistes...

          Cela posé, je vous demande de vous reporter aux chroniques des bouquins de l’Association que nous avons faites sur ce site. Vous verrez que nous avons été ni plus, ni moins "incisifs" avec eux que pour ceux de Bamboo.

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