Sur l’étrange planète Antarès, les dangers se font chaque jour plus menaçants. Parti à la recherche d’éventuels survivants, le groupe de Kim Keller rentre vers le camp de base. Mais le voyage, en dépit d’un cadre naturel paradisiaque, se révèle des plus dangereux : des créatures inconnues et cauchemardesques attaquent le véhicule et les tensions ne cessent de croître à bord. Il faudra toute l’intelligence de Kim pour mener à bien cette nouvelle mission, tandis que sa fille, Lynn, manifeste des facultés pour le moins hors du commun…
Quelle est la recette de Leo pour nous tenir en haleine depuis 16 ans ? Et bien, justement, c’est qu’il n’en a pas. Ne comptez pas sur lui pour appliquer des trucs de scénariste pour faire durer le suspens. Pas de ficelles non plus. Du naturel, de la sincérité et beaucoup d’humanité. Voilà ce qui fait la force de ces Mondes d’Aldebaran.
Ajoutez à cela une faune et une flore aussi étranges qu’originaux, un contexte politique où s’entremêlent dictature et fanatisme religieux, des personnages aux sentiments et aux réactions plus vrais que natures, et le tour est joué.
Comment ne pas succomber, une fois de plus, au charme de l’univers imaginé par l’auteur brésilien ? Là où d’autres usent jusqu’à la corde une bonne idée, Leo lui ne cesse de l’approfondir et de la développer, sans redondance, sans manichéisme. Kim, son personnage central, reste attachante car profondément humaine et d’une densité psychologique exemplaire. Après 13 épisodes, nous en restons farouchement inconditionnels !
(par Laurent Boileau)
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