BD d’Asie

Lollipop, T4 & 5 - Par Ricaco Iketani - Delcourt

Par Stéphanie Francqueville le 2 septembre 2009                      Lien  
Après trois tomes qui auront servi à mettre en place les personnages, Lollipop prend un nouveau tournant : Madoka, Tomoyo et Ono s'affirment, prennent conscience de leurs sentiments et réalisent qu'ils sont prêts à vivre heureux, même si cela doit se faire au détriment des autres. L'histoire prend enfin une tournure intéressante, dommage qu'elle trouve une conclusion si rapide mais temporaire.

Madoka est contrariée car depuis qu’elle s’est mise en colère contre Tomoyo, celui-ci se montre froid et distant. De plus, réalisant que ses sentiments pour Ono sont de plus en plus forts, elle décide donc de rompre avec le collégien. Pour ne pas le faire souffrir davantage, elle projette aussi de quitter l’annexe et de retourner vivre chez ses parents. l’année scolaire ne commence donc pas sous les meilleurs auspices pour la jeune lycéenne. C’est le moment que choisi Madame Asagi pour déprimer et refuser de s’alimenter, contraignant Tomoyo et Madoka à se voir plus qu’ils ne le souhaiteraient. C’est aussi le moment où le passé d’Ono refait surface...

Lollipop, T4 & 5 - Par Ricaco Iketani - Delcourt

Lollipop prend un nouveau tournant : fini l’héroïne qui se laissait vivre et acceptait tout comme une nouvelle expérience. Madoka a pris conscience de ses sentiments et décide de prendre sa vie en main. De plus, Ono ne semble pas si insensible envers la jeune fille et s’interroge lui aussi sur ce qu’il ressent. Dommage que l’histoire entre le jeune homme et madame Asagi soit si vite passé à la trappe, car on se demandait qu’elle était le but de l’auteur en esquissant cette relation, tout en espérant qu’elle ne serve pas qu’à se faire rencontrer les trois héros et qu’elle reviendra plus tard dans l’histoire. Le tome 5 clôt la première partie de ce manga d’une façon plutôt étonnante. Il s’y mêle intrigue familiale, usurpation d’identité et fuite d’amoureux. Une conclusion délirante qui n’est pas sans rappeler l’idée de départ de cette histoire rocambolesque.

On s’habitue assez vite au style graphique de Ricaco Iketani qui se veut sobre et simplifié. Dans le tome 4, son héroïne est la moitié du temps en pleurs et déprimée, pourtant sa tête est à mourir de rire. Après avoir passé la nuit à pleurer, Madoka a des yeux comme des balles de ping-pong et la situation, qui est pourtant dramatique pour l’héroïne, devient tordante pour le lecteur. Qui plus est, même si le dessin de l’auteur n’a rien d’exceptionnel, elle nous montre tout de même qu’elle peut faire de très beaux personnages avec l’arrivée de Moon, le fils d’Ono, qui est à croquer.

(par Stéphanie Francqueville)

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