Albums

London - T2 : Le Carnet Volé - Par Rodolphe & Isaac Wens - Glénat

Par Nicolas Anspach le 20 décembre 2005                      Lien  
{{Le Carnet Volé}} marque la fin d'un diptyque. {{Rodolphe}} s'y est amusé à réinterpréter le mythe de Jack l'éventreur.

Dans le premier tome de la série, La Fenêtre fantôme, nous faisions la connaissance de Mort London, le majordome d’un aristocrate anglais, Sir Charles Trelawny. Une famille qui semble d’ailleurs avoir certaines choses à cacher : un occupant de la demeure s’éclipse discrètement de la propriété par une grille au fond du jardin, le nombre de fenêtre de la maison ne correspond pas à celle répertoriée à l’intérieur, etc.
Tout cela semble bien étrange aux yeux de Mort ! Il n’est pas le seul d’ailleurs. Scotland Yard s’intéresse également à la famille Trelawny. Le frère jumeau de Sir Charles est-il réellement mort en Afrique ? Rien n’est moins sûr...

La Fenêtre fantôme laissait présager une trame brillante, aux ambiances sombres et parfois inquiétantes. On est presque déçu en lisant ce Carnet Volé qui clôt l’intrigue. Les scènes s’enchaînent les unes aux autres, ne laissant aucune place à un retournement de situation. Fort heureusement cette histoire se laisse lire avec un certain plaisir, tant les thèmes exploités font partie de l’imaginaire collectif.

Isaac Wens nous avait enchanté avec sa reprise de Carland Cross [1], il se révèle aujourd’hui dans cette série. Le dessinateur sait jouer sur les ambiances, en utilisant une gamme chromatique ombrageuse et picturale pour parfaire l’ambiance inquiétante et énigmatique du récit.

On espère cependant que l’intrigue de la prochaine histoire sera plus aboutie, plus innovante et surtout moins linéaire. Le thème abordé et les ambiances de London méritent plus d’audace...

(par Nicolas Anspach)

Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.

🛒 Acheter


Code EAN :

Commander ce livre sur
Internet

[1Soleil semble ne pas vouloir continuer cette expérience. Le décalage entre le style graphique de Wens et du créateur graphique de la série, Olivier Grenson, était trop important.

Glénat
 
CONTENUS SPONSORISÉS  
PAR Nicolas Anspach  
A LIRE AUSSI  
Albums  
Derniers commentaires  
Abonnement ne pouvait pas être enregistré. Essayez à nouveau.
Abonnement newsletter confirmé.

Newsletter ActuaBD