Ma Fratrie de tyrans - Par Park Ha et km - Delitoon

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Orpheline employée comme "esclave de la semaine", Mercredi est tyrannisée par son maître qui la bat régulièrement et menace sa vie. Elle n'a pas de véritable nom, juste ce surnom qui correspond à sa journée de corvées. Un événement heureux va mettre fin à son calvaire : elle est recueillie par un noble qui prétend être son frère et faire partie de la lignée ancestrale des Arcanier. Ils partagent un signe caractéristique qui ne trompe pas : leurs yeux changent de couleur à chaque fois au gré de leurs émotions. Mercredi porte le lourd fardeau de devoir sauver sa nouvelle famille d'une sombre malédiction... Disposant pour l'instant de 21 épisodes, dont 3 gratuits, Ma fratrie de tyrans est l'un des porte-étendards de la plateforme Delitoon.

Ma fratrie de tyrans (Pokgun Oppaga Sesiraeyo) est à l’origine un manhwa et un light novel de l’auteure Jomill, ensuite sérialisé par le scénariste Park Ha et la dessinatrice km. Seuls 21 épisodes nous sont parvenus sur les 34 existants pour le moment, mais patience, la saga historico-fantastique paraît tous les samedis !

Dans l’empire de Bellock règne la dynastie Ascanier, crainte pour son extrême cruauté. Ses trois frères héritiers ne font pas exception puisqu’ils font montre d’un sadisme particulièrement appliqué. Étant victimes d’une malédiction qui les condamne à mourir de la main de leur bien-aimée, ils se mettent en quête de la seule solution existante : trouver une héritière et la mettre sur le trône.

De son côté, la pauvre petite orpheline Mercredi a la mort dans l’âme : depuis sa naissance, elle est éduquée en tant qu’esclave par un maître violent. Les autres esclaves ne sont pas plus tendres avec elle. À force d’humiliations, elle finit par se montrer insubordonnée, la goutte de trop pour son bourreau. Elle n’est sauvée in extremis que par l’intervention d’un des trois princes Ascanier, qui la reconnaît immédiatement grâce à leur signe distinctif : des yeux aux couleurs variables en fonction de l’état émotionnel.

Sa vie de forçat est terminée, ses frères veulent lui faire goûter la vie de château et réparer les injustice qu’elle a vécues. Un paradis qui a des allures de cage dorée...

Naturellement, on n’atteint pas le top des lecteurs sans une savante recette d’éléments séduisants. Ma fratrie de tyrans a su entrelacer les intrigues de cour royale avec des scènes de violence physique et morale qui satisfont notre curiosité morbide. La cruauté sans pareil des protagonistes rend un contraste intéressant avec notre héroïne, manipulée par ses frères mais pleine de ressources. Mariez-y une bonne dose de drama coréen, des complications romantiques et l’intervention du fantastique, et tout est réuni pour un univers complet, vivant et épique.

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(par Auxence DELION)

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