Mademoiselle Louise n’est pas une petite fille comme les autres. Son richissime homme d’affaires de papa ne la voit pas souvent, et l’a confiée à sa femme de ménage, intronisée gouvernante-nourrice. Louise souffre de l’absence de son père, même si ce dernier trouve mille astuces pour communiquer avec elle entre deux avions. Pour se faire pardonner, il la couvre de cadeaux...
Mais Louise se sent un peu trop privilégiée et surtout trop protégée. Par exemple, son papa n’hésite pas à payer des personnes pour tourner des faux journaux télévisé. La petite fille est ainsi mise à l’écart des horreurs de l’actualité … Jusqu’au jour où elle se rend compte de la supercherie...
Dans ce troisième tome, Sergio Salma, le scénariste, nous raconte la vie de cette pauvre petite fille riche sous la forme de courtes histoires humoristiques. Une thématique unit chacune de ces histoires : Un homme, qui habite près de chez Louise, aimerait la kidnapper et exiger ainsi une importante rançon. Chacune de ses tentatives se solde par un échec aussi cuisant que cocasse…
Pour soutenir la production et offrir une cogérence avec les deux premiers albums, André Geerts encre les crayonnés de Mauricet. Les deux auteurs se complètent, et l’album ne souffre pas d’une différence de style.
Cette série mérite que les petits et les grands s’y attardent. L’innocence du personnage principal et sa relation particulière avec son père, la rend particulièrement craquante. Mademoiselle Louise est une œuvre aussi savoureuse qu’amusante.
(par Nicolas Anspach)
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