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Maeve - L’héritage d’Emilie, n°2 - Magnin - Dargaud

Par Patrick Albray le 31 mai 2003                      Lien  
Dans les années 20, Emilien une jeune danseuse du Moulin-Rouge apprend qu'elle est l'héritière d'un château en Irlande. Mais le domaine dont elle vient d'hériter est un cadeau empoisonné. Des forces maléfiques semblent s'y livrer un combat dans l'ombre. Emilie ne serait-elle pas un simple pion entre leurs mains?

Juillet 1801. Un ancien militaire français, errant en Irlande, découvre dans les landes désolées du Connemara, un cairn très ancien. Au fond des grottes qu’il dissimule, repose le corps d’une femme-guerrier parée de bijoux. L’homme les lui arrache et s’enfuit tandis que les parois s’effondrent derrière lui. Quelques instants plus tard, il ne reste rien du cairn ?

La revente du trésor volé assure la fortune de celui qu’on ne connaîtra désormais que sous le nom de John Hatcliff. Sur la lande désolée, il fait construire un superbe château qu’entoure bientôt un parc luxuriant. Alors que, depuis des siècles, sur cette terre désolée, ne poussaient guère que des cailloux !

Les fêtes succèdent aux fêtes dans ce site enchanteur. Jusqu’au jour où, dans l’explosion d’une fusée de feu d’artifice, le châtelain disparaît sans laisser de trace. Juillet 1923. La jolie Émilie perd son travail de danseuse au Moulin-rouge et son petit ami dans la même soirée.

Alors qu’elle a le moral au fond des ballerines, un mystérieux notaire lui explique qu’en tant qu’unique héritière de John Hatcliff, le manoir du Connemara lui revient de droit. Emilie embarque pour l’Irlande. Mais qui est l’homme qui semble manipuler le notaire ? Qui sont les tinkers, ces romanichels qui campent tout près du manoir ? Qui est vraiment la vieille lady Darkmooth qui occupe la vieille demeure en compagnie de Meghan, une rousse incendiaire ? Pourquoi des êtres immatériels dansent-ils, la nuit, dans les marais ?

Et surtout, Maeve, la reine morte, et John Hatcliff qui la dépouilla cent-vingt ans plus tôt, sont-ils ils vraiment morts ? Les mondes de Florence Magnin glissent comme des rêves entre légendes et réalité. Son dessin fin, délicat et élégant illustre à merveille ces univers où fantastique et merveilleux se mêlent en dégageant un parfum unique.

(par Patrick Albray)

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D’abord, il y a l’incroyable délicatesse des dessins de Florence Magnin, qui vous saute aux yeux dès que vous entrez dans son univers. Il y a ses couleurs, aussi, lumineuses, chatoyantes, la finesse des détails. Ca, c’est pour le dessin. Le scénario, lui, prend son temps (un peu trop) pour installer tous les éléments du jeu qui est en train de se jouer dans ce domaine depuis des décennies. L’univers est riche, mêlant thriller, fantastique et fantasmagorie féérique, mais on tarde à entrer véritablement dans le coeur du sujet. Puisse le troisième tome apporter enfin ce que le lecteur (patient) attend : l’explication du grand mystère de ce somptueux domaine.

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