La conclusion de ce qu’on espère être le premier cycle d’une longue série (cette adaptation en trois tome correspondant au premier des six volumes de l’auteur américain Robert Silverberg) nous emmène dans le « Labyrinthe », centre administratif de Majipoor et résidence du Pontife, la plus haute autorité de la planète mais aussi l’homme qui désigne le Coronal.
Valentin devra une fois de plus convaincre qu’il est le Coronal légitime, par le biais de la drogue du sommeil, pour ensuite lever son armée et renverser l’imposteur.
Olivier Jouvray continue son adaptation avec brio. Le personnage de Valentin a évolué depuis ses débuts. Il rallie à lui ceux qu’il rencontre, alliés comme ennemis, et décide de revoir sa façon de diriger maintenant qu’il a fréquenté les classes inférieures de la population qui lui étaient inconnues avant sa perte de pouvoir.
Côté graphique, on ressent chez David Ratte l’influence d’une ligne claire historique à la Jacques Martin mais aussi celle de Moebius, notamment dans le Labyrinthe où décors et personnages ont ce côté technologique baroque qu’affectionne le dessinateur de L’Incal.
(par Nicolas Depraeter)
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Notre article sur le premier tome du cycle
Par Nicolas Depraeter