Recentrage sur quelques personnages pour ce deuxième tome de Métal : l’armure en morceaux d’Elias le retient, les Silkes sont à sa recherche, et il passe un moment à balayer les arrières-cours d’une planète de criminels. Il y des jours sans...
Si nous n’avons pas droit cette fois-ci à des combats épiques impliquant des armées entières, les scénaristes Jerrold E. Brown et Paul Alexander prennent par contre un peu plus de temps pour développer le personnage de leur empereur mal parti, à qui ils adjoignent Tetana, une sorte de Han Solo féminine, très capable de ses dix doigts. Leur alliance objective va déranger beaucoup de gens, les mettre en danger, et offrir au lecteur de belles scènes d’action comme Butch Guice sait si bien en dessiner.
En laissant un peu de côté les enjeux intergalactiques de l’intrigue, Métal prend ici un peu plus de chair, si l’on ose dire. Elias devient presque sympathique, et le positionnement de Tetana face au système de classe de la société dans laquelle elle vit fait d’elle une femme intelligente qui ne s’en laisse pas compter.
On peut regretter l’absence de Dan Brown, l’excellent coloriste du premier tome, mais le studio qui le remplace réalise un travail honorable, bien que plus conventionnel.
Butch Guice, dont les Humanos ont publié en même le deuxième tome de la série Mandalay, est toujours aussi en forme, et sa vision de cet empire romain de SF est plus que convaincante.
Métal continue avec ce deuxième tome à proposer à ses lecteurs un divertissement de bon niveau qui dispose de nombre d’atouts pour les garder en haleine.
(par François Peneaud)
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