Le début de cette nouvelle histoire est même étonnante. Elle commence par un débat au sein des usines Vaillante entre la direction et son pilote vedette. Certes, il y a cette course à Las Vegas qui tient davantage du numéro de cirque que de la vraie course automobile. Certes, l’argent est d’origine douteuse et on ne sait pas trop bien qui organise… Faut-il y aller, risquer sa réputation, voire sa vie ? Ces questions éthiques surprennent dans cette BD parangon du conservatisme et dont l’auteur, si l’on en croit la coiffure et l’habillement des rares femmes qui peuplent ses cases, n’a pas ouvert une revue féminine depuis 1962. Mais, heureusement, la dotation est de 100 millions de dollars et les affaires des Vaillante, comme celles de Steve Warson, sont difficiles. C’est d’ailleurs la bonne vieille rivalité virile entre Vaillant et Warson qui va donner le départ à la course. On peut pousser un ouf ! de soulagement : Business as usual. Tenez-le vous pour dit : entre Michel Vaillant et Largo Winch, il n’y a fondamentalement pas une grande différence.
(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))
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