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Mickey vu par... Cosey, Keramidas & Trondheim

Par Charles-Louis Detournay le 11 mars 2016                      Lien  
"Disney by Glénat" : voici comment s'intitule sobrement cette collection au sein de laquelle quelques grands auteurs franco-belges proposent leur propre vision de Mickey et ses amis. Premier fournée avec Cosey, Trondheim & Keramidas avant que Loisel et Tebo s'en mêlent.

Il s’agit certainement de l’un des grands rendez-vous de 2016 : voici Mickey, l’un des personnages les plus connus au monde, confié aux plus grands auteurs de BD contemporains pour qu’ils en offrent une variation revue et parfois corrigée du mythe disneyen. Et c’est un authentique passionné de la souris, Jacques Glénat, qui est à la manœuvre.

Mickey vu par... Cosey, Keramidas & Trondheim
Bernard Cosey
Photo : Charles-Louis Detournay

L’attention est directement happée car chaque album se donne comme mission de proposer une vision d’auteur, neuve mais cependant liée aux créations de Walt Disney, car il n’est pas question ne fusse que d’égratigner le personnage.

L’indéfinissable charme de Cosey

« J’avais aimé le Mickey des années 1950-1960, que je lisais dans son journal, explique Cosey. Mais avant d’imaginer une histoire, j’ai d’abord voulu remonter aux sources. Là, j’ai découvert que, dès sa première aventure en 1928, Mickey était accompagné de sa fiancée Minnie. Alors je me suis demandé comment et où ils s’étaient rencontrés. C’est ce qui a donné « Une Mystérieuse Mélodie » que je situe en 1927. »

Dès les premières pages, on comprend que Cosey a cherché à réaliser un préquel à l’univers de Mickey. On retrouve effectivement la petite souris Mickey en scénariste des joyeuses aventures de Dog the Dog (qui deviendra Pluto). Mais son producteur, nouvellement entiché de Shakespeare, demande à Mickey d‘oublier ses "happy ends" et d’écrire une vraie et sombre tragédie.

Mickey vu par... Cosey
(c) Glénat & Walt Disney France.

Dans le train du retour, lorsque l’éclairage du wagon tombe en panne, une passagère s’installe sur la banquette à côté de Mickey et fredonne doucement un air de musique. À l’arrivée, le matin, Mickey seul sur la banquette, remarque la disparition de son scénario. Tout semble confirmer que le document a été volé par sa voisine, ce qui serait sans importance puisque le scénario était refusé, sauf qu’il y a eu un malencontreux échange : Mickey a emporté par erreur un manuscrit original de Shakespeare que Dingo avait déniché aux puces et vendu à prix d’or ! Comment retrouver l’énigmatique voyageuse, avec pour seul indice, une mélodie inconnue ?

« Je trouve qu’une part du charme d’un personnage est liée à son contexte, continue l’auteur de Jonathan. « Je préférais Tintin avec ses pantalons golf qu’en jean’s. De même, je n’ai pas voulu m’approprier Mickey, je ne voulais pas le soumettre à mon style. Mickey n’est lui-même que dans son « style Disney. » J’ai donc cherché à me fondre dans ce style initial – même si mes amis dessinateurs qui ont vu les premières planches m’ont dit que l’on reconnaissait immédiatement mon travail ! »

Mickey vu par... Cosey
(c) Glénat & Walt Disney France.

Cosey rend effectivement un vibrant hommage à Mickey et à ses amis. Graphiquement, même si l’on reconnait le style et les couleurs de l’auteur, Cosey se fond à merveille dans cet univers des années 1930, en particulier dans les dessins animés muets dont les représentations jalonnent l’album, source d’une agréable double lecture.

Si le faux-suspense installé dans les premières pages ne tient pas vraiment le lecteur en haleine, on suit avec un très grand plaisir ce récit ponctué de clins d’œil aux aventures à venir de la souris de Disney, en particulier celles des années 1960 (dont le fameux livre inédit de Shakespeare), ou les aventures que Mickey et Minnie s’inventent dans cet histoire par un habile jeu de mise en abyme. La séquence finale est particulièrement sensible : elle touchera tous les lecteurs qui ont un jour ou l’autre apprécié l’univers de Mickey. Un album à la fois fidèle et respectueux, mais qui rajoute aussi une romance et un charme inhabituels à cet univers.

Mickey vu par... Cosey
(c) Glénat & Walt Disney France.

Trondheim et Keramidas écornent le mythe

Mickey vu par Kéramidas et Trondheim - Ed. Glénat

Les lecteurs désireux d’un récit moins porté sur l’ambiance que sur le punch et la dérision porteront immédiatement leur choix sur les Mickey Craziest Adventures ! Grâce à un Keramidas au graphique expressif et ultra-dynamique, le pléthorique Lewis Trondheim entre pour la première chez Glénat, sans perdre son ton légèrement caustique.

Leur récit débute presque classiquement : le coffre-fort de Picsou a été dévalisé, et les responsables ne sont autres que Pat Hibulaire et les Rapetou qui ont réussi à dérober la machine à miniaturiser conçue par Géo Trouvetou lui-même. Pour les arrêter, Mickey et Donald unissent leurs forces et partent à leur poursuite. C’est pour eux le début d’une course effrénée, du laboratoire du génial inventeur aux méandres d’une dangereuse jungle, en passant par les ruines d’une cité antique et secrète...

La préface de "Mickey Craziest Adventures"

« Lorsque Lewis m’a très gentiment demandé ce que je voulais faire [pour cet album commun], nous explique Nicolas Keramidas, « Je lui ai demandé d’intégrer si possible un maximum de personnages et tous les styles de décors : une scène dans l’espace, dans la jungle, sous l’eau, dans une cité perdue, dans Mickeyville, dans le coffre-fort de Picsou, dans la campagne, etc. Il donc a imaginé cette longue histoire éditée dans un magazine imaginaire, duquel il manquerait des numéros. Cela permettait de passer très facilement d’un lieu à l’autre sans donner trop d’explications. Et ce cadre a alors permis à Lewis d’imaginer ces gags en une planche, tout en jouant sur leur succession qui forment une histoire complète. »

Ce pitch détonnant est tout simplement jubilatoire ! Bien entendu, tous ces gags en une planche forment un récit complet, mais le sel de la lecture se retrouve principalement dans chaque chute de gag (aux niveaux variables...) qui égratignent et rendent à la fois hommage à chaque personnage et aux centaines d’aventures vécues par ces héros.

Mickey vu par Kéramidas et Trondheim : la première page de l’aventure s’intitule ’épisode 2"
(c) Glénat & Walt Disney France.

L’afficionados pur et dur de Mickey n’étouffera sans doute un cri de consternation en lisant la première page de l’histoire (Mickey, ordinairement serviable, klaxonne sur une dame et son bébé en poussette, puis il flanque son pied à l’arrière-train de Donald), mais tel est le ton de cette joyeuse aventure sans queue ni tête, construite autant pour le plaisir du lecteur que pour celui des auteurs.

Le travail sur les ellipses réalisées par Trondheim mérite à lui-seul le détour ! Il joue en permanence avec le lecteur, le perdant dans certaines premières cases en début de planche, pour mieux le récupérer ensuite. Cette course effrénée profite bien entendu du formidable dessin de Keramidas, qui s’en donne à cœur joie. Un album à réserver aux vrais amateurs de bande dessinée qui pourront à loisir décoder les hommages, les références et les notes sarcastiques glissées dans chacune des pages.

Mickey vu par Kéramidas et Trondheim : épisode 24...
(c) Glénat & Walt Disney France.
Deux planches successives qui présentent bien le jeu des ellipses
(c) Glénat & Walt Disney France.

En proposant deux récits très différents dans l’approche et dans le style, Glénat a donc réussi l’improbable pari d’adapter l’univers de Disney à la sauce franco-belge (et suisse !) en le rendant à la fois contemporain et éternel. Après les Aventures de Spirou et Fantasio vues par…, la reprise de Chlorophylle et les albums de Lucky Luke à paraître en 2016, la réussite de collection Disney by Glénat ouvre-t-elle la voie à la reprise d’autres icônes en bande dessinée ? Seul le petit village de Moulinsart résiste, encore et toujours, à la tentation. Mais pour combien de temps ?


Nos lecteurs parisiens pourront rencontrer des auteurs au prochain salon Livre-Paris où Cosey, Keramidas, Edith Rieubon, rédactrice en chef du Journal de Mickey et Sébastien Durand, consultant en stratégie et expert Disney deviseront autour de ces nouvelles aventures éditées par Glénat.

LIVRE-PARIS : Cycle "Faut-il respecter les icônes de la BD ?" 2e partie : "Et Mickey dans tout cela ?"
Scène BD Manga (S66) le samedi 19 mars à 14h00. Modérateur : Patrick Sichère.

Voyez LA PAGE FACEBOOK DE L’EVENEMENT

(par Charles-Louis Detournay)

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Lire l’interview de Nicolas Keramidas ("Mickey Craziest Adventures") : « Lewis Trondheim et moi voulions un récit énergétique, dynamique et surtout nous éclater à chaque case ! »

LIVRE-PARIS, du 17 au 20 mars 2016.
PARIS PORTE DE VERSAILLES – PAVILLON 1 BOULEVARD VICTOR, 75015 PARIS

Glénat ✍ Lewis Trondheim ✏️ Nicolas Keramidas ✏️ Cosey
 
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30 Messages :
  • Et si vous voulez plus de Mickey, la nouvelle série produite par Paul Rudish (avec sa vision bien déjantée) est pas mal non plus :

    https://www.youtube.com/watch?v=xlErKjtJv6w&index=2&list=PLC6qIbU1olyXQe1WOKt8UJ4hErx3D7qt8

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  • Mickey vu par... Cosey, Keramidas & Trondheim
    12 mars 2016 11:34, par RD

    "Après les Aventures de Spirou et Fantasio vues par…, la reprise de Chlorophylle et les albums de Lucky Luke à paraître en 2016, la réussite de collection Disney by Glénat ouvre-t-elle la voie à la reprise d’autres icônes en bande dessinée ?" C’est une blague ?

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    • Répondu par Itomi Bhaa le 13 mars 2016 à  09:03 :

      Pas du tout, la question mérite d’être posée. Un patrimoine qui ne vit pas, est un patrimoine qui risque de mourir. Quand est ce que monsieur Rodwell va-t’il se décider a liberer son Tintin ?

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      • Répondu par kyle william le 13 mars 2016 à  22:05 :

        C’est tout l’inverse. Une discipline qui recycle sans fin ses vieux classiques et ses vieux personnages à des fins purement mercantiles est une discipline qui se meurt. Quand est-ce que la BD grand public va renouer avec la création ? Tous les "évènements" de la saison en cours sont des reprises de séries par d’autres auteurs. La génération qui devait changer la BD, Tronheim en tête, ne fait plus que ça. Et même de grands auteurs comme Ferri, Blutch ou Cosey se laissent tenter. C’est plutôt triste. Tintin n’a rien à faire au XXIe siècle. Il est plus que temps de créer les personnages qui vont parler de notre époque. Comme Mickey, Tintin, Astérix ou Lucky Luke ont pu le faire pour le siècle précédent.

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  • Mickey vu par... Cosey, Keramidas & Trondheim
    14 mars 2016 14:23, par Lorenzaccio

    Cosey, grand auteur franco-belge ? La Suisse va sortir de sa neutralité légendaire.

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    • Répondu par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 14 mars 2016 à  15:46 :

      Il semble que la fin de l’article corrige cette perspective...

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    • Répondu par Raph le 14 mars 2016 à  17:28 :

      Il a fait sa carrière en Francobelgie.

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  • C’est de la licence. Pas de quoi s’extasier. Pour ma part, le Mickey de Giorgio Cavazzano est celui que je préfère. Et on n’en fait pas tout un foin lorsqu’un Mickey Parade sort en kiosque.

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    • Répondu par Ted Fredel le 15 mars 2016 à  15:43 :

      C’est de la licence. Pas de quoi s’extasier.

      Degré zéro de la réflexion.

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      • Répondu le 15 mars 2016 à  17:06 :

        Le degré zéro de la réflexion est du côté des éditeurs. Ils ont des marques, ils les exploitent. Il semble plus rentable et plus rassurant d’investir sur des valeurs sûres que sur de nouveaux personnages. Voilà pourquoi tout le monde s’engouffre dans la brèche. Et pourquoi s’en priver puisque le public adhère ?

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        • Répondu par sergio salma le 16 mars 2016 à  14:40 :

          Mauvaise foi ? Quel est l’éditeur qui se consacre exclusivement à perpétuer des séries ? Aucun . Chacun a dans son catalogue des séries casse-gueule, des choses nouvelles, du graphique et aussi ,oui, une belle partie du catalogue où le patrimoine est mis en avant, réédité comme il se doit et/ou revisité pour tenter d’accrocher de nouveaux lecteurs .Dans la plupart des cas, les plus anciens rechigneront à lire de nouvelles versions. Il me semble qu’il n’y ait jamais eu un tel choix et les commentaires tendent à affirmer le contraire.

          Je ne comprends pas une seconde cette distorsion de la réalité ; il suffit d’ouvrir les catalogues pour voir que de nombreux projets émanent de jeunes artistes même si médiatiquement on a la sensation qu’il n’y en a plus que pour les valeurs sûres. Tout cela est nouveau avec cette ampleur parce que nous en sommes arrivés historiquement à ce phénomène de générations où d’anciens lecteurs devenus auteurs peuvent ainsi s’emparer ponctuellement d’univers dont ils sont amateurs ; en outre, la dimension ludique semble échapper à beaucoup.

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          • Répondu le 16 mars 2016 à  17:05 :

            La dimension ludique oubliée, oui. Et aussi une dimension populaire héritée des contes et des légendes dont les personnages (par exemple le roi Arthur ou, dans une autre culture, Nasr Eddin Hodja) ont multiplié leurs aventures au fil des conteurs (anonymes) qui se sont emparés d’eux. La seule "nouveauté", et encore, c’est la propriété de personnages par des éditeurs qui cherchent à rentabiliser leur investissement ce qui n’est pas exceptionnel dans notre économie moderne, avec un taux de rentabilité bien inférieur à d’autres secteurs de l’économie. Quant aux auteurs, je pense que 99% de ceux qui font ces reprises ou ces hommage s’amusent comme des petits fous, comme les gamins qui jouent avec les figurines de personnages connus. Et puis, mieux vaut une bonne reprise qu’une mauvaise "création".

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            • Répondu par Xav le 17 mars 2016 à  00:56 :

              Et puis, mieux vaut une bonne reprise qu’une mauvaise "création".

              Non mieux vaut une bonne création qu’une mauvaise reprise, et elles sont nombreuses les mauvaises reprises.

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          • Répondu le 17 mars 2016 à  08:50 :

            « Quel est l’éditeur qui se consacre exclusivement à perpétuer des séries ? Aucun . »

            Qui a dit le contraire ? Personne. Mais si vous êtes propriétaire d’une marque et que le temps passe et que son auteur trépasse, il serait dommage que plus rien ne se passe. Il est donc naturel pour un éditeur d’essayer de faire perdurer sa marque. Les éditeurs sont aussi des épiciers ("aussi" pas "que") et il serait idiot de le leur reprocher. Il faut bien que leur entreprise fasse des bénéfices pour financer divers projets.

            Ces interprétations qui se multiplient sont s’abord un moyen de faire durer et alimenter le fond. Pas de honte à ça. Ensuite, que des dessinateurs et scénaristes s’amusent avec ces personnages, tant mieux. Pourquoi un éditeur souhaiterait-il le contraire ?
            Si la formule marche, économiquement, tant mieux. Artistiquement et intellectuellement c’est un autre problème. Qu’est-ce que cela raconte de notre époque ? Le recyclage, le refus de laisser mourir, l’évolution du droit d’auteur et de la propriété intellectuelle. Comparez ces marques à l’attitude qu’ont d’autres artistes dans d’autres domaines comme par exemple, Anish Kapoor qui achète un droit d’exclusivité pour l’ultra-noir ou Jeff Koons qui est plus un homme d’affaire qu’un artiste et pourtant, ces œuvres continuent d’être très bien cotées. Pourquoi ?

            Prenez Mickey, il est populaire mais il était en perte de vitesse. Disney a ouvert des portes, laissé des artistes de l’animation revisiter sa marque et pour la bande dessinée, même si Topolino/Mickey Parade reste une belle référence, elle est plus populaire qu’élitiste. Pour occuper plus d’espace (sortir des kiosques) pour faire parler de Mickey dans les librairies, mieux vaut faire appel à des auteurs renommés de livres de bandes dessinées. Glénat a eu raison d’aller dans ce sens. C’est intéressant pour lui sur plusieurs plans (financier, image de la maison, artistique…), pour Disney aussi et pour des auteurs aussi.

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    • Répondu le 15 mars 2016 à  20:33 :

      Non mais on en ferait tout un foin si Cavazzano faisait un Spirou par exemple...

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      • Répondu le 16 mars 2016 à  07:19 :

        Un personnage (marque) fait vendre.Un auteur avec petit ou grand nom (marque) fait vendre un peu ou beaucoup, vous les associez et vous faites parlez des deux marques d’un coup. Le nom de l’auteur donne un peu de prestige au personnage et inversement, le personnage fait surtout vendre. Sauf qu’avec cette technique marketing, vous ne vous adressez qu’à des vieux. Les enfants se fichent de savoir qui dessine Mickey ou Spirou. Ceci dit, Spirou dessiné par Cavazzano, ce serait probablement très beau et très dynamique.

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        • Répondu par Liaan le 16 mars 2016 à  09:21 :

          “ Les enfants se fichent de savoir qui dessine Mickey ou Spirou.”
          Oui, mais les enfants grandissent vite et apprennent rapidement le nom du dessinateur.
          Quand j’étais môme, je reconnaissais bien le dessin de Barks, et voyais que c’était du bon, j’avais du plaisir à lire les histoires, tandis que les autres, pffff.

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          • Répondu le 16 mars 2016 à  11:48 :

            Je parlais des enfants en général, de la majorité, pas uniquement de vous et des rares personnes comme vous qui savent que Mickey a été créé graphiquement par Ub Iwerks et qu’ensuite, en bande dessinée il y a eu Floyd Gottfredson, Ralph Barks…

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            • Répondu par Liaan le 16 mars 2016 à  13:02 :

              Alors, je devais être un être exceptionnel ! Mais je ne savais pas à 10/12 ans qui étaient Barks ou Gottfredson, mais je sentais que c’était bien mieux que d’autres tâcherons.
              Alors, selon vous, la majorité des gosses ne seraient pas sensibles à la beauté graphique ? Même sans savoir le nom de l’auteur.
              C’est vrai, que par les temps qui courent, on ne peut pas dire que nous baignons dans une atmosphère qui enseigne le goût du beau, ce serait plutôt le contraire.

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              • Répondu le 17 mars 2016 à  08:25 :

                Est-ce une histoire de goût qu’on enseigne ou de sensibilité propre ? Il y a des enfants plus sensibles que d’autres au beau dessin, pourquoi ?

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            • Répondu le 16 mars 2016 à  13:59 :

              C’est Carl Barks, comme le philosophe.

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  • Mickey vu par... Cosey, Keramidas & Trondheim
    6 avril 2016 17:26, par Franck Geiz

    On croyait Jacques Glénat fan de Mickey, mais son modèle c’est l’oncle Picsou.

    http://www.livreshebdo.fr/article/jacques-glenat-mis-en-cause-par-les-panama-papers

    Répondre à ce message

    • Répondu le 7 avril 2016 à  00:43 :

      On croyait Jacques Glénat fan de Mickey, mais son modèle c’est l’oncle Picsou.

      Chut !

      Répondre à ce message

    • Répondu par Auteur le 7 avril 2016 à  11:01 :

      Justement je me demandais où passait le pognon qu’on ne touche pas en avance sur droit...

      Répondre à ce message

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