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Midam (Kid Paddle) : "La BD demande un apprentissage constant"

Par Nicolas Anspach le 23 septembre 2011                      Lien  
Après 4 ans d’absence, {Kid Paddle} est de retour. {{Midam}} explore dans ce nouvel album les angoisses inattendues de son personnage. L’auteur semble avoir retrouvé une nouvelle émulation en créant sa maison d'édition MAD Fabrik : Grrreeny, sa dernière création, s'y déclinera en une série d’albums de gags en une seule page à partir de 2012 ! Rencontre avec un auteur en perpétuelle réflexion.

Midam (Kid Paddle) : "La BD demande un apprentissage constant"

On apprend dans le douzième tome de Kid Paddle, Panik Room, que Kid est totalement paniqué par la décoration de la chambre de sa sœur Carole.

Pour la première fois depuis la création de la série, j’ai pris le temps de relire les anciens tomes de Kid Paddle, et surtout de réfléchir aux différentes orientations de la série.

J’ai remarqué que les couvertures des deux derniers albums étaient fort sombres. Le noir était à l’honneur pour « Dark, J’adore » et le bleu foncé pour « Le Retour de la momie qui pue qui tue ». J’ai créé MAD Fabrik avec mon épouse Araceli Cancino et l’ancien directeur général de Dupuis, Dimitri Kennes. Je souhaitais trancher avec ce qui s’était fait auparavant et marquer le coup pour la sortie du premier Kid Paddle édité sous ce label. Il fallait donc une couverture différente de celles réalisées auparavant.

Kid aime le trash, le gore et le dark. Une couverture lumineuse, fraiche et rose ne pouvait n’être que son cauchemar. Le choix de la couverture et la thématique récurrente de l’album, autour de la chambre de Carole, ne se sont donc fait que sur des critères graphiques.

J’avais déjà représenté la chambre de Carole dans les précédents albums. J’ai passé un temps fou à dessiner chacun des chatons du papier-peint sur les premières planches. Heureusement, aujourd’hui, on les démultiplie lors de l’étape de la mise en couleur. Cela apporte aussi plus de finesse aux arrière-plans car l’encrage est atténué.

C’est aussi la première fois que Kid est autant présent sur une couverture. On ne voit que lui ! Regardez les autres albums, il est soit beaucoup plus petit, ou soit noyé dans un décor.

Bref, ce dessin de couverture correspondait à notre état d’esprit ! MAD Fabrik est là pour assurer la pérennité du personnage. Kid Paddle est de retour ! C’est aussi pour cette raison que la couverture est fraîche, pétante, fluo et légèrement agressive.

Un blork
(c) Midam - MAD Fabrik

Quels autres enseignements avez-vous tirés de la relecture de vos albums ?

J’apprécie les situations récurrentes : Kid et Horace tentant d’aller voir un film gore au cinéma, sans jamais parvenir à leurs fins. Kid fantasmant sur son père, le voyant par exemple en « dégommeur » de blorks . Kid racontant des bobards à Horace, etc. Je vais essayer de partir plus souvent sur des faits réels à l’avenir pour les bobards. Saviez-vous par exemple qu’en une vie, vous salivez autant de liquide que le contenu d’une piscine olympique. En lisant cette information anodine, je me suis demandé ce qu’en penserait Kid. Et c’est devenu un gag !

Avec le recul, je me suis aperçu que le premier tome de la série était très basique ! J’apprenais le métier. J’ai commencé Kid Paddle à 33 ans. Je n’avais réalisé que quelques gags muets qui servaient de support pédagogique pour des entreprises. J’avais aussi signé le dessin du Gowap, une série écrite par un autre scénariste. J’ai véritablement écrit mes premiers dialogues dans les premiers gags de Kid Paddle. Le mécanisme des histoires humoristiques est assez faible, mais les dialogues étaient un peu plus évolués.

Extrait du Kid Paddle T12 (gag 446)
(c) Midam & MAD Fabrik

Kid Paddle est attiré par le gore, nous l’avons dit. Mais les situations que vous évoquez sont fantasmées et virtuelles. Pourquoi ne le confrontez-vous pas à des événements réels ?

Contrairement aux apparences, je n’aime pas le gore et les situations sanguinolentes. J’ai même une difficulté à voir jusqu’au bout certains films d’horreur. Je pense notamment à la série Saw, dont j’avais tenté de voir le premier épisode. Kid me ressemble de ce point de vue-là. Il ne ferait jamais de mal à une mouche.

J’avais écrit un gag où Kid et son père attrapaient un poisson en péchant. Ils devaient lui briser le cou pour le tuer. Mais ils ne sont pas parvenus, car la bestiole s’est échappée. Cela aurait été une dérive s’ils y étaient parvenus. Les fantasmes de Kid ne doivent pas se concrétiser. Tout l’art est de rester dans la limite de l’acceptable et faire des allusions plus ou moins appuyées. Il y a mille et une manières de faire passer une idée. Et c’est là tout le travail dans lequel se situe la création du gag. Il faut trouver le bon angle. Sinon, on verserait dans la facilité.

Etude pour les attitudes que le papa de Kid a à la dernière case du gag proposé ci-dessus. Midam n’a pas retenu ces mouvements.

Dans le dossier de presse de l’album, vous confiez que le dessin avait un aspect mécanique. Apprenez-vous encore quelque chose en dessinant ?

Bien sûr. Beaucoup plus que je ne le pense d’ailleurs. Je m’en aperçois grâce à Adam qui dessine la série Game Over. Il m’envoie les crayonnés de ses planches. Le petit barbare est défini sur les mêmes canevas graphiques que Kid. Pour schématiser, c’est un Kid sans nez, mais avec un casque au lieu de la casquette. Les proportions des personnages sont identiques, et donc clairement définies. Chaque attitude reste différente et on peut involontairement s’éloigner du canevas de base. Je dois donc régulièrement faire des corrections sur les dessins d’Adam.

Parfois, il me dit qu’il y a deux ans, j’aurais pensé que telle attitude était correcte. Or, je lui fais aujourd’hui modifier une gestuelle. C’est vrai. Je peux avoir aujourd’hui un autre ressenti par rapport au mouvement du personnage : un petit barbare plus ramassé ; ou plus grand, etc. Je peux ne plus aimer un mouvement que j’avais pourtant dessiné maintes fois des années auparavant car j’ai trouvé une autre attitude plus efficace. Le style évolue constamment, sans que je ne puisse en expliquer les raisons.

Le dessin a des côtés mécaniques, car il est moins intellectuel que le scénario. J’adore dessiner. Après avoir trouvé l’idée d’un gag et réalisé son découpage, c’est presque une récompense que d’entamer le dessin. Je peux ouvrir la porte de mon atelier, mettre la radio, parler avec mes proches pendant que je dessine. Bien sûr, je tombe régulièrement sur des nœuds graphiques et des éléments que je ne sais pas dessiner. Je ne suis pas un dessinateur très naturel. C’est pour cela que je limite mes décors à l’essentiel. Mais quand le scénario demande un décor spécifique, je le fais. Même si je ne me sens pas à l’aise.

Les mêmes mouvements corrigés
© Midam & MAD Fabrik. Reproduction interdite des crayonnés sans l’autorisation de l’éditeur.

Vous disiez avoir eu un blocage pour dessiner le crash d’un avion dans le précédent album. [1]

C’est vrai ! J’ai réalisé une vingtaine de pages de recherches. Mais rien ne me plaisait. Je suis incapable d’utiliser un croquis qui ne me plait pas ! Mon métier me demande un apprentissage constant. Je sais aujourd’hui donner plus de force dans un dessin que par le passé. J’ai toujours tendance à penser que le dernier album est le plus abouti. Il rassemble les expériences accumulées par le passé.

Etude pour la case 5 du gag 446
(c) Midam & MAD Fabrik

Yvan Delporte a confié à Bertrand et Christelle Pissavy-Yvernault qu’André Franquin et, dans une moindre mesure, Peyo étaient rentrés en dépression le jour où on n’osait plus leur refuser un dessin. N’avez-vous pas peur d’être victime de ce même mal, maintenant que vous êtes votre propre éditeur et que vous ne bénéficiez plus d’aucun filtrage ?

C’est un risque. Mais le monde de l’édition a évolué d’une manière conséquente ces dernières années. Un nouvel album de Kid Paddle représentait beaucoup d’enjeu pour les éditions Dupuis. Il était hors de question de retarder la parution d’une nouveauté sous prétexte que tel ou tel gag était moins percutant, voire mauvais. Ce n’était tout simplement pas possible pour la direction et les actionnaires !

Je sais que dans mon métier, les auteurs ont tendance à mal vieillir. Bien sûr, beaucoup d’auteurs demandent à leurs amis de les prévenir s’ils deviennent moins bons. Mais on sait tous que cela ne se passe jamais comme çà ! C’est difficile et délicat de dire une telle chose à un ami, car il peut mal réagir face à un tel choc. Il y a très peu d’auteurs âgés qui travaillent avec la même qualité, la même dextérité que lorsqu’ils étaient au firmament.

Adam m’assiste depuis de nombreuses années. Nous avons engagé de nouveaux assistants pour m’entourer, dont Denis De Thuin, le frère de David de Thuin qui travaillera sur une bande dessinée de Grrreeny, qui paraîtra en 2012.

Cela ne me dérangerait pas qu’un autre auteur dessine Kid s’il a le même niveau et le même degré de perfection que moi. Je saurai alors que je peux partir tranquillement. Je pense qu’un jour, j’arrêterai de dessiner pour ces raisons. Mais on en est encore très, très loin (Rires). Je me sens actuellement au sommet de mon art !

Quelle sera la tâche de vos nouveaux assistants ?

Le rythme de publication des albums de Game Over s’est légèrement accéléré. Le dernier album est paru en mars et nous voulions en sortir un autre en novembre/décembre pour accompagner la sortie du douzième tome de Kid Paddle. Adam aura dessiné trois albums en deux ans, tout en assumant une partie des dessins de Grrreeny que nous réalisons pour le mensuel Wapiti. Nous leur fournissons des gags en une planche et des illustrations d’articles.

Vous n’intervenez plus dans ce genre de travail ?

Au contraire ! Je réalise un brainstorming avec Araceli Cancino, mon épouse, pour trouver des idées sur les thèmes à illustrer. Je fais alors un crayonné basique. Et si j’ai le temps, je m’applique beaucoup plus pour qu’il n’y ait plus qu’ à encrer. Si je suis dans une période de bouclage sur un autre album, je laisse alors une note d’intention pour Adam. Mais de toute manière, aucun dessin n’est publié sans mon aval.

MAD Fabrik a une logique d’expansion et, compte tenu du succès de l’univers de Kid Paddle et de notre envie de publier une bande dessinée autour de Grrreeny l’année prochaine, nous allons engager cinq assistants. Ils ne travailleront bien sûr pas tous sur des bandes dessinées. Ils se chargeront aussi des campagnes pour les licenciés. Dernièrement, nous avons réalisé une publicité pour les restaurants Cora et des albums de stickers à collectionner pour Panini. C’est typiquement le genre de dessin sur lequel ils devront travailler. Nous sommes convaincus que nous aurons de plus en plus de demandes de licences et de partenariat à l’avenir. Je reste plus utile sur l’univers de Kid Paddle en continuant de réaliser des planches pour de nouveaux albums, tout en chapeautant et en corrigeant les imperfections de l’équipe ! Nous pourrons être ainsi encore plus réactifs.

Extrait de l’album de Grrreeny à paraître en 2012.
(c) Midam & MAD Fabrik - Reproduction interdite sans l’autorisation de l’éditeur.

Le dernier album de Game Over a été entièrement signé par un jeune scénariste : Patelin.

Effectivement. Et le prochain le sera par un autre. Le site Game Over Forever, premier essai de crowdsourcing en France, nous a permis de découvrir deux jeunes talents qui s’ignoraient ! J’ai reçu plus de 10.200 propositions de gags de la part d’internautes. Il y a bien sûr beaucoup de déchet. Une assistante fait le tri et m’imprime les propositions intéressantes. Je suis malheureusement obligé de passer par ce filtre pour gagner du temps et éviter ainsi de lire les scénarios trop basiques.

Thitaume et Patelin m’ont proposé des gags pour Game Over presque au même moment. Leur taux de réussite est exceptionnel. Je leur ai rapidement proposé de réaliser un album entier, puis un deuxième ! Ils travaillent déjà sur leur prochain album.

Entretemps, nous publierons un album réalisé par les différents scénaristes qui postent des gags sur Game Over For Ever. Les albums collectifs me demandent cependant plus de travail : il y a souvent un grain de sable dans les mécanismes des gags ou dans leur narration, et je dois les retravailler.

Les scénaristes qui passent par le site Game Over For Ever sont payés un forfait par gag proposé. Leur nom est bien sûr mentionné dans l’album. Thitaume et Patelin, eux, reçoivent des droits d’auteur. Je leur ai demandé d’assumer tout un album, et il est normal de leur donner une rémunération variable.

Vous avez récupéré les droits de publication de nouveaux albums de Kid Paddle et Game Over, mais aussi la gestion des licences de ces univers. Quels ont été les changements opérés depuis que MAD Fabrik s’en occupe ?

J’ai régulièrement des idées de produits dérivés. Quand vos personnages sont gérés par un gros éditeur, l’auteur n’a pas la possibilité de partager ses envies. Les maisons d’éditions fonctionnent à l’inverse : il faut qu’une société viennent les voir, et leur propose un projet. Ils fonctionnent selon leurs propres réseaux, leurs propres contacts. Les produits sont donc fait dans un certain moule et se ressemblent finalement tous.

Si j’ai une idée originale à propos d’une peluche représentant un blork, par exemple, je vais en parler avec mes associés, Araceli Cancino et Dimitri Kennes. Nous ne sommes que trois à décider et les opportunités peuvent être saisies plus rapidement. Nous sommes constamment dans l’action et n’hésitons pas à rechercher nous-mêmes des interlocuteurs valables. Gérer nous-mêmes les licences nous permet d’éviter un intermédiaire, et surtout d’avoir de bonnes surprises. On réalise actuellement des opérations pour de la bagagerie et de la papeterie en vue de la rentrée scolaire avec Hamelin, par exemple.

Midam, dans les bureaux de MAD Fabrik
(c) Nicolas Anspach

Quel est l’album qui vous a donné envie de devenir auteur de BD ?

Le premier tome de Calvin & Hobbes, incontestablement ! En le lisant pour la première fois, j’ai senti qu’il ne fallait avoir la maestria d’un Uderzo, d’un Franquin ou d’un Hergé pour se lancer dans le métier, et exprimer quelque chose de cohérent. Le style graphique de Bill Watterson est simple, mais il peut être plus poussé quand le scénario le demande. On est à l’opposé de Franquin, par exemple, qui soignait les moindres détails. Si Franquin devait dessiner Gaston dans une cuisine, il soignait de la même manière le pot de confiture qui était à l’arrière-plan que son personnage. Watterson, lui, va l’esquisser pour se focaliser sur les expressions de ses personnages, et parfois appuyer certains détails s’ils sont importants. En lisant Calvin & Hobbes, je me suis aperçu que la BD est moins compliquée que ce que je ne le pensais. On peut faire passer des choses extrêmement drôles et intelligentes sans devoir soigner un dessin jusqu’au moindre détail. Watterson m’a décomplexé !

Le 7e "Game Over" paraît en Novembre

Le prochain album est annoncé pour le vendredi 13 novembre 2013.

Effectivement ! Et ce sera le treizième tome de Kid Paddle ! (Rires). Il sortira donc dans un peu plus de deux ans. J’ai mis quatre ans à boucler Panik Room pour différentes raisons. J’ai longtemps réfléchi à la meilleure exploitation commerciale pour Kid Paddle. Reste-t-on chez Dupuis ? Allons-nous chez Glénat ou Soleil ? Finalement, j’ai opté pour l’auto-édition.

Je vais commencer dans les prochains jours la maquette du prochain album. Cela me sécurise de savoir qu’il va y avoir un nombre spécifique de gags récurrents sur les bobards de Kid, les fantasmes qu’a Kid à propos de son père, les scénettes qui se passent devant le cinéma, etc. J’ai ainsi une ossature pour l’album. Même si je dois encore trouver des idées, je sais que je suis là dans un domaine que je maîtrise. Je n’ai ainsi pas le vertige, et l’angoisse de dénicher quarante-quatre idées !

(par Nicolas Anspach)

Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.

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Midam sur ActuaBD, c’est aussi des interviews :

- Midam & Araceli Cancino : "Ces Carnets de Grrreeny sont à la fois trash et didactiques" (Juin 2010)
- Midam : « Pour la première fois, un album de Kid Paddle est axé autour d’une thématique" (Octobre 2007)
- Midam & Adam : « Game Over est sans doute la BD muette la plus lue ». (Août 2006)
- Midam : « Plus on écrit de gags, moins ils viennent facilement ! » (Août 2005).
- Midam, le père de Kid Paddle (Septembre 2003)

Les chroniques :
- Kid Paddle T12, T8 et T9
- Game Over T1, T3 et T4
- Kid Paddle Monsters
- Mission Ile Maurice

Et aussi :
- "Game Over ou l’art du reboot" (Septembre 2010)
- "Les blorks de Midam ne seraient pas catholiques ? (Mars 2010)
- "Kid Paddle s’engage dans une nouvelle partie (Septembre 2009)
- "Devenez scénariste de « Game Over » ! (Juin 2008)


Lien vers les sites de Midam et de Game Over Forever

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Illustrations : (c) Midam & MAD Fabrik.
Photos : (c) Nicolas Anspach

[1Le gag 402

 
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12 Messages :
  • Nous avons engagé de nouveaux assistants pour m’entourer, dont Denis De Thuin, le frère de David de Thuin qui travaillera sur une bande dessinée de Grrreeny, qui paraîtra en 2012.

    Qu’a-t-il dessiné Denis De Thuin ? Il est l’assistant de son frère ?(comme les frères Uderzo ou Tabary donc, amusant ces fratries en BD)

    Répondre à ce message

    • Répondu le 23 septembre 2011 à  22:33 :

      les frères Tabary ? C’est nouveau ça ! Ce sont ses enfants qui ont travaillé sur ses séries !

      Répondre à ce message

      • Répondu le 24 septembre 2011 à  01:18 :

        Jacques TABARY est le frère de Jean TABARY. Il a travaillé aux côtés de Jean (encrage de personnages pour les "poche", reprises de personnages pour les illustrations de Pif-Gadget, avant de dessiner lui-même les aventures de Totoche pour les "poche), puis en solo pour Vaillant et Pif-Gadget entre 1966 et le début des années 80.
        Travaillant longtemps dans l’ombre de son frère, il a créé ensuite le personnage de "Monsieur Magie" pour Pif (1973), puis s’est consacré à diverses illustrations, notamment pour le Journal de Mickey.
        On a oublié à quel point ses encrages et ses dessins avaient pu animer la revue Pif-Gadget chaque semaine.

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      • Répondu le 24 septembre 2011 à  01:47 :

        Jacques et Pierre (Peter Gray) Tabary, frères de Jean.

        Répondre à ce message

  • Midam (Kid Paddle) : "La BD demande un apprentissage constant"
    24 septembre 2011 05:22, par Michaë l

    « Le dernier album de Kid Paddle a été entièrement signé par un jeune scénariste : Patelin. »

    Oula ! Ce n’est pas un Kid Paddle qu’il a scénarisé, mais un Game Over, non ?

    Répondre à ce message

    • Répondu par Nicolas Anspach le 25 septembre 2011 à  17:51 :

      Oui, vous avez tout à fait raison. Il s’agit du dernier album de Game Over, qui a été scénarisé par Patelin. Midam est bien sûr l’auteur des scénarios de Kid Paddle.

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  • D’un atelier à un autre.
    25 septembre 2011 11:03

    La seule véritable fratrie dans cette histoire, c’est celle de l’académie de Châtelet et son atelier BD. En effet Adam comme David Dethuin et son frère Denis sont issus de cet atelier.

    Répondre à ce message

  • Moi j’aimerais savoir comment cela se fait que le journal de Spirou continue à passer Game Over et Kid dans ses pages ? De vous à moi, je suis content... Etant lecteur de Spirou, je me suis toujours désolé de voir de grandes séries quitter Dupuis et par conséquent le journal de Spirou.

    Répondre à ce message

    • Répondu le 28 septembre 2011 à  23:36 :

      Le problème c’est que Spirou diffuse du matériel qui n’est pas inédit. Les gags de Game Over ou Kid Paddle qu’on peut lire dans Spirou pour le moment, on les a déjà lus dans les derniers albums de Midam...

      Répondre à ce message

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