238 rencontres et conférences, des centaines d’auteurs en dédicaces, le Festival du livre de Paris est sans conteste l’événement culturel parisien majeur de ce weekend. Les plus grands de la littérature, de l’édition jeunesse et de la bande dessinée étaient présents, et parmi eux les plus grands auteurs italiens, le pays de Léonard de Vinci étant l’invité d’honneur de cette édition.
« T’as vu la tête de la queue ! » Voici ce que nous avons entendu hier en croisant deux demoiselles qui venaient voir leur idole littéraire, un de ces auteurs de Light Novels Drama qui fait actuellement fureur auprès des jeunes. Et de fait, on a pu l’observer, c’était la foule des grands jours : longue queue devant le festival, heureusement sous un soleil radieux, engorgé parce que, pour la première fois, l’entrée était payante cette année, tandis qu’à l’intérieur, cela tenait du métro parisien à l’heure de pointe.
« Il y a trop de stars ! » a-t-on aussi entendu. Et de fait, rien qu’en BD, on vous l’a raconté, elles n’ont pas manqué, des auteurs comme Milo Manara, Atsushi Kaneko, Ralph Meyer, Marion Montaigne, Aveline Stokart, ou Guillaume Singelin créant des files monstrueuses, d’amateurs le plus souvent contingentés par un nombre limité de bracelets autorisant la dédicace.
Et puis, il y a eu les rencontres publiques qui, elles aussi, débordaient, les gens étant amenés quelquefois à s’asseoir à même le sol. Nous avons-nous même le constater lors de la rencontre avec Atsuki Kaneko (bientôt un compte rendu sur ActuaBD), le mangaka-culte de Devol qui vient de paraître aux éditions Delcourt.
Conférence avec Atsushi Kaneko (@kaneko_atsushi_) au @festival_livre #EVOL #manga pic.twitter.com/jTHbkz0YMd
— Delcourt/Tonkam (@DelcourtTonkam) April 21, 2023
Nul n’a pu ignorer non plus la présence de Milo Manara, star italienne invitée, qui faisait l’événement pour annoncer le lancement en septembre de l’adaptation en bande dessinée du livre-monde d’Umberto Eco : Le Nom de la Rose. Dans l’entretien que nous avons pu faire avec lui (qui fera l’objet d’une série de quatre articles accompagnés d’une vidéo sur ActuaBDcom ; patience, on doit monter les vidéos…), il nous a dit des choses intelligentes et puissantes qui vont mettre à mal l’image de dessinateur de pin up dans laquelle d’aucuns tentent de l’enfermer.
Enfin, cette édition a été marquée samedi par la remise du premier Prix Gotlib qui est revenu à un album de Dargaud, le tome 3 de Thérapie de groupe par Manu Larcenet. On vous en reparle.
(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))
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