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Minas Taurus T1 : Ordo ab Chao - Par Mosi & Cerqueira - Le Lombard

Par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 11 août 2012                      Lien  
Un Spartiate marqué par une malédiction arrive nu dans une cité. Quel est son nom? Quel est son secret? C'est tout l'enjeu de ce premier tome.

Décidément, le péplum est à la mode ces temps-ci. Après le spin-off du Romain Alix, voici un Spartiate dont on ignore le nom, une espèce de XIII antique, mais semble-t-il lié au Minautore, ce qui ouvre des perspectives...

De nombreux flashes-back parsèment l’album, bribes de mémoire revenant du passé, et font surgir des actes d’une extrême violence qui valent au héros la vengeance des démons. Notre Spartiate errant semble frappé d’une méchante malédiction.

Sur ce fil assez ténu, Thomas Mosdi laisse gonfler son verbe jusqu’à en devenir incantatoire. On reste dans le registre grandiloquent de la tragédie. David Cerqueira est à l’unisson avec son dessin réaliste inspiré par l’école américaine. C’est plutôt brillamment exécuté mais cela sonne souvent un peu creux. L’attelage est peut-être un peu trop américain et pas assez franco-belge...

Minas Taurus T1 : Ordo ab Chao - Par Mosi & Cerqueira - Le Lombard
Minas Taurus T1 : Ordo ab Chao - Par Mosi & Cerqueira
(c) Le Lombard

(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))

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5 Messages :
  • C’est étrange de choisir de mettre une photo en couverture.
    La musculature du héros est pour le moins anachronique, les body-builders et les stéroïdes n’existaient pas à l’époque, les musculatures étaient naturelles, il suffit de voir les statues grecques et romaines qui sont parvenues jusqu’à nous.

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    • Répondu par Alain Daunou le 11 août 2012 à  10:12 :

      J’attends de voir l’album en version papier, mais il s’agit sans doute d’une illustration en couleurs, hyperréaliste - et pas d’une photo.
      Je trouve les dessins de cette planche particulièrement prometteurs. La musculature du héros ne me choque pas : il y a tellement de péplums qui ont usé de héros à la musculature contemporaine... Si on devait faire cette critique à tous les films de gladiateurs, on n’en finirait plus.
      J’ai hâte de découvrir ce livre, et je préfère parfois les ouvrages fortement référentiels aux techniques américaines de récit graphique à leurs épigones franco-français, qui me tombent souvent des mains.

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    • Répondu par Bob le 11 août 2012 à  10:39 :

      Votre message est étrange, car certes si la musculature du personnage de cette page est ridiculmenent éxagéré, il ne faut pas oublier qu’il y a eu dans la culture grecque mais aussi romaine, une culture du corps très importante. Le sport, la lutte, l’art du combat, de la course oudu lancer était chose très commune. Les soldats étaient entrennés et on admirait leur musculture comme on admirait celle des gladiateurs.
      Quand aux statues grecques ou romaine que vous citez, regardez les deplus près vous n’aurez aucun mal à distinguer de sacrés abdos et biceps sur les personnages représentés.

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      • Répondu par Martial le 11 août 2012 à  15:14 :

        Oui, mais il sagit là d’une musculature de culturiste actuel, usant d’anabolisants et de stéroides, pas la musculature d’un athlète, il y a justement une vraie différence, regardez d’ailleurs les nageurs olympiques de 2012 et comparez avec Johnny Weismuller(nageur olympique en son temps) dans Tarzan, rien à voir, alors il y a 2000 ans, imaginez.

        Quant à la comparaison avec le cinéma, elle est non-avenue, car justement le dessin permet de rendre le physique que l’on veut, de ne pas être tributaire du physique des acteurs.

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    • Répondu par Pat le 11 août 2012 à  17:03 :

      Pour ce qui est de la musculature du personnage, je ne vois pas la BD comme un documentaire, mais comme une fantaisie, donc tout est permis. Les exemples sont multiples Conan le Barbare, certains personnages dans Thorgal etc. Si en plus on se fie aux statues grecques question anatomie, ce n’est vraiment pas à l’avantage des gens de cette époque qui auraient tous eu des sexe d’enfant... ;-)
      Pour la couverture c’est un dessin ou une peinture, j’y vois même un défaut de construction.

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