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Mini Expo Charlie Schlingo à la Librairie Goscinny (Paris)

Par le 24 janvier 2009                      Lien  
Exposition

Du 24 janvier au 14 février (au moins)

Mini-expo de planches originales de Charlie Schlingo

Depuis les grands succès de ses débuts (la saga mythique de l’"Homme aux pantoufles", refusée par Métal Hurlant, "je me abricot"…) jusqu’au style épuré d’"Onulf" en passant par "Poupou" (ici en version intégrale).

(Aucune de ces planches n’avait été exposée lors de l’hommage que nous avions réalisé en 2007.)

A l’occasion de la parution du livre de Florence Cestac et Jean Teulé qui lui est consacré, et en attendant les rééditions prévues par "L’Association", un autre regard pour mieux connaître l’œuvre étonnante de Charlie Schlingo.

du lundi au samedi de 15 h à 19h30 ou sur rendez-vous

Librairie Goscinny
5 bis rue René Goscinny
75013 Paris
Renseignements : 06 10 82 65 18


Par : Michel Lebailly

Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.

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15 Messages :
  • Mini Expo Charlie Schlingo à la Librairie Goscinny (Paris)
    5 février 2009 18:57, par Gilles Poussin

    Bravo ! Bien plus rigolo et vrai que le biopic de Cestac et Teulé, vision "de l’extérieur" qui tire vers le pathétique, ce n’est pas le Charlie que j’ai connu à Montmartre, désolé…

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    • Répondu par Rosse le 5 février 2009 à  22:12 :

      Coucou Poussin, c’est Rosse ! Je te trouve un peu dur avec le travail de Jean et Florence. Tu le sais, Charlie était un être "mystèrieux". Il y avait des zones d’ombre immenses chez ce type. Perso, j’ai beaucoup apprécié le travail de recherche de Teulé. En communiquant avec lui j’ai pu remettre en place certaines pièces d’un puzzle très complexe, de choses que Charlie -très privé malgré tout- ne laissait que transparaître à certains moments. Dire que ce livre tourne vers le pathétique... allons, as-tu perdu la mémoire ? On se marrait pas tous les jours sur la Butte même si on faisait bonne figure. Plein de bises, et à très bientôt j’espère.

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      • Répondu par Gilles Poussin le 5 février 2009 à  23:18 :

        Cher Stéphane, non, je n’ai pas perdu la mémoire, mais ce qui me gêne dans ce livre, c’est la focalisation sur les aspects "loose" de Charlie, il était aussi comme ça mais pas que comme ça ! Et cette insistance sur la polio, son côté violent, autodestructeur… Pfft… C’est lourd. Résultat, ça occulte tout le reste : son boulot, sa camaraderie (et tous les délires joyeux ou non, avec toi, Max, Mezzo, Joko, Alegria, Norbert, les Silver…), sa puissance comique, son intelligence, sa culture, le fait qu’il se soit occupé de gamins difficiles… Pour le quidam moyen qui referme le livre, reste une sorte de Falstaff destroy, pas sûr que ça donne envie de lire ses BD… L’enfer est pavé de bonnes intentions, je ne mets pas en doute la probité de Cestac et Teulé, mais, comme je le ressens, c’est une vision "extérieure" du bonhomme, genre : "Regardez ce type incroyable !" Mais, nous étions tous des mecs incroyables ! Buvant trop, déconnant trop, en soif d’amour et du reste, un jour, ça s’arrête (vaut mieux pour la santé), lui, ne s’est pas arrêté, l’époque a changé quand Choron et Charlie sont morts. C’était mieux avant, c’est mieux maintenant ? J’en sais rien. Avec ce livre, on est dans le problème de la reconstitution (j’en sais quelque chose avec le bouquin sur Métal), et ici, on a un enchevêtrement d’anecdotes d’un "personnage", pas une description "fraternelle" d’un ami. Désolé, le souvenir que je garde de lui est plus… tendre (même s’il ne l’était pas spécialement avec moi, d’ailleurs). Avec toute mon amitié, P.

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        • Répondu par Rosse le 6 février 2009 à  00:43 :

          D’accord avec toi sur beaucoup de points. Mais... Charlie était "loose" et autodestructeur aussi, au delà de ce que l’on pourrait appeler la "normale". Ça, il fallait le retranscrire en bd -ou pas, mais c’est fait. Je t’avouerais que ce projet de bio sur Charlie je l’avais -déjà de son vivant. Cet album m’a montré l’ampleur de la tâche. Bien content de pas avoir foutu les pieds là-dedans car comme tu en témoignes le kaléidoscope des émotions est tellement riche que l’on se doit de trancher.

          Ce n’est pas la bio définitive de Charlie, pour moi un auteur majeur -le Jarry de la seconde moitié du 20e siècle. Même si avec sa culture impressionante il se voyait plus comme l’héritier de Schwob.

          Alors, pourquoi j’aime bien cet album ? Parce qu’il ne fait pas de Charlie un Coluche, un comique au grand coeur. Mais le montre comme un personnage cabossé, destructeur et pas très malin. Ce n’est pas tout lui. C’est lui aussi. On n’a pas fini de parler de Schlingo, c’est ma certitude.

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  • Moi le seul souvenir que j’ai Charlie Schlingo c’est de l’avoir vu sur Canal+ à Nulle part ailleurs, raconter comment un matin, à son grand étonnement, il était parvenu à se faire une auto fellation, puis s’était arrêté en se demandant si il ne devenait pas pédé, avant de reprendre après s’être dit qu’après tout c’était la sienne. C’est mon seul souvenir, je ne crois pas avoir déja lu du Charlie Schlingo.

    (ah si, j’avais écouté une émission (Bulles de rêve) sur Radio Libertaire où il était invité avec les Silvers d’Argent, ils avaient passé leurs disques.)

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  • Mini Expo Charlie Schlingo à la Librairie Goscinny (Paris)
    11 février 2009 11:15, par Michel Lebailly

    Allez quand même, ne boudons pas un premier plaisir : un gros bouquin, cartonné, chez Dargaud, bien distribué, par des auteurs de renom, et consacré à un artiste exceptionnel mais que l’on pouvait craindre guetté par l’oubli général à l’exception d’une poignée d’amateurs vieillissants (dont je fais partie !) c’est, en soi, une très bonne nouvelle. Il n’y a pas beaucoup d’équivalents. Et si cela contribue à faire lire Charlie, que l’Association réédite dignement en parallèle, ça devient une excellent nouvelle. Merci Cestac et Teulé.

    Maintenant, c’est certain, il y a malaise. Même réalisé avec soin et talent le bouquin peut agacer par son choix d’une approche mélo, réductrice, parfois discutable et privilégiant une partie des facettes du personnage, où ceux qui l’ont connu ne le retrouvent pas vraiment et où les autres ne découvrent pas forcément son travail. Mais c’est sûrement la loi du genre. Schlingo en un bouquin ? Mission impossible !

    Une seule solution : multiplier les travaux, les expos, les témoignages, les éditions…

    Artiste du désespoir ? Suicidaire ? Charlie m’a aidé à vivre dans les moments sombres ! Je puise dans son oeuvre un rapport à l’existence qui trouve une poésie incroyable, une drolerie et même une leçon d’optimisme dans les situations les plus diverses.

    "Schlinguesque" est d’ailleurs devenu un adjectif que j’emploie souvent quand la vie ressemble à ses univers. Mais, j’ai vérifié, c’est pas encore dans le Robert.

    La mini expo se termine mais, promis, on en refera !

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  • Mini Expo Charlie Schlingo à la Librairie Goscinny (Paris)
    14 février 2009 14:07, par Fred Andrieu

    J’ai refermé ce livre avec une très grande sensation de tristesse. C’est bien foutu, ok mais j’ai plus vu ça comme un épisode de "Strip-tease" que comme un hommage à mon auteur préféré.

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    • Répondu par François Pincemi le 14 février 2009 à  22:25 :

      Moi-aussi, ce livre qui évoque à peine les dernières années chez Disney m’a également rendu triste. J’en ai profité pour offrir un dernier hommage à Charlie (pas mensuel, ni hebdo, d’ailleurs), en m’offrant une Tartine de charcutailles, accompagnée d’une bouteille de jus de raisin. A ta santé, camarade ! Nous nous reverrons bientôt !

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    • Répondu par Joko le 16 février 2009 à  14:22 :

      Tout à fait d’accord Fred. Rien ne passe du panache désespéré de Schlingo. Ni de son humour ravageur. Et il me paraît hasardeux de raconter la vie d’un grand dessinateur avec des dessins médiocres.

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  • je ne reconnais pas charlie dans ce bouquin. Tout à fait d’accord avec poussin, ça ne donne pas du tout envie de le connaître, il apparaît sans grâce, agressif, crade…alors que charlie était également une chose et son contraire, donc doux, classe généreux, tendrement drôle et on ne le voit pas du tout sous cet angle dans le livre. J’aime pas du tout. fanfan

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    • Répondu par grosagro le 17 février 2009 à  14:54 :

      c con, j’ai pas su pour l’expo, moi qui adore la librairie goscinny (et j’aime son libraire, car il est beau comme le prouvent les planches qu’il expose)

      anyway : Charlie est pour moi un poids lourd historique de l’Humour, donc pas facile de mettre sa vie en BD.

      Mais je suis soulagé qu’il y ait ce bouquin, car je pensais que Charlie serait pas assez visible maintenant, tout comme de son vivant.

      Sinon, c’est vrai que je le reconnais pas comme ami de la vraie vie, il est dramatisé, avec plus souvent du desespoir visible que des moments mort de rire. Moi, je le voyais et on était chaque jour morts de rire, perso.

      Pas de problème ! tous ceux qui comme moi étaient des amis proches de Charlie, on n’a qu’a faire notre "livre des amis" (j’ai essayé de pooler les temoignages de nous autres, les insiders, sur mon site dont meme moi j’ignore l’adresse)

      - sur le net ou ailleurs,
      - en texte ou en BD si yen a des qui savent dessiner et qui veulent du plus beau dessin : hein, Joko ?
      Bottaro ? Rosse ? Pirus ? Hugot ? Vuillemin ? Segar ? Kamagurka ? ? John Buscema ? Winschluss ? Al Talliaferro ?

      rsvp

      Thomas Grosagro

      Voir en ligne : http://www.pobox.com/ grosagro

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      • Répondu par placid le 23 février 2009 à  16:06 :

        Chers amis et amante,
        je découvre ce que vous dites avec qques jours de retard.

        Tout cela m’a l’air très intelligent.

        Je ne pense pas pour ma part que Cestac dessine si mal que cela. Je crois qu’elle est victime de l’obligation de faire "trop vite" qui est commune à la bande dessinée.

        Je pense que ni Cestac ni Teulé n’ont été malveillant ni calculateur, ils ont fait leur travail en conscience.

        Ce n’est pas une réussite mais pas la peine de s’y attarder. Je m’y attarde néanmoins en écrivant ce mot mais c’est toujours plaisant de parler de Charlie.

        Il serait bien en effet que Thomas enrichisse la bibliographie d’un volume de mémoires du temps.

        Bien à vous tous,

        Placid

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        • Répondu par placid le 23 février 2009 à  17:48 :

          ps

          j’en profite pour signaler ce blog (pour lequel Charlie n’a pas encore rendu son dessin) :

          Voir en ligne : ohmaman

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  • Dans la lignée de ce que propose Grosagro, on pourrait pas réfléchir à faire qq chose chaque année à l’occasion du prix "Charlie Schlingo" à Angoulême ? Comme j’y étais pas je sais pas ce qui s’est passé mais y’a sûrement des idées à injecter là dedans, une façon de contribuer...

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    • Répondu par Joko le 27 février 2009 à  01:49 :

      Tu as bien raison mon vieux Stéfon et en fait, après sa disparition il avait été question d’imaginer chaque année une journée Charlie Schlingo sans trop savoir ce que ce serait mais Pierrey, Grosag Pirus entre autres si je me souviens bien étaient partants. Le choix du bon lieu me paraît primordial (pour Angouleme je ne suis pas sûr par exemple). La simple réunion des amis ou admirateurs de Charlie me parait déjà pas mal en soi. Mais on peut aussi créer un prix Schlingo (indépendant) qui pourrait dépasser largement le cadre de la bd. Qu’en dites vous les aminches ? Avez-vous des hidées ?
      La date par exemple : à la Saint Jean le 24 juin ? (Hey Jean ! Tu viens jouer au ballon ?)

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