Mob Psycho 100 T5 - Par One - Kurokawa

Par Marc Vandermeer le 22 février 2018

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Après un début de série tonitruant, ce cinquième tome calme les ardeurs. On y retrouve Mob affrontant une kyrielle d'ennemis, tous provenant de l'organisation de la Griffe, avec pour particularité une balafre sur le visage. Des combats, certes, mais sans grand intérêt.

Risu, le frère de Mob, s’est fait kidnapper par une étrange organisation, dont les membres, les balafrés, abusent de leurs pouvoirs psychiques. Chaque balafré marqué d’une griffe sur le visage, est pertinemment convaincu de la toute-puissance de leur groupe occulte, qu’il défend, prêt à tout endurer jusqu’au jour de la révolution.

C’est sans compter l’intervention de Mob, Teru et Smile, bien décidés à mettre un terme à cette organisation de fanfarons. Mob, sortira-t-il de ce traquenard ? Délivrera-t-il son frère où chaque adversaire l’attend de pied ferme ? Rentrera-t-il à l’heure pour une cliente désespérée de sa séance d’exorcisme ?

C’est certes intéressant de pouvoir contempler les pouvoirs de Shiego Kageyama (Mob), une fois qu’il atteint son stade de pleine puissance mais à force, on perd quelques peu l’intérêt de cette croisière. Sauf qu’en dehors de ce prérequis, la lassitude s’installe vite à cause d’une trame tirée en longueur.

Ce cinquième tome perd brusquement la qualité scénaristique constatée lors de ses premiers épisodes, c’est bien simple. Bien que One tente néanmoins de nous surprendre en mettant en scène une foule de protagonistes plein de fougue et de vigueur, on se lasse de ces répétitions mielleuses, n’apportant pour ainsi dire rien de neuf à l’intrigue.

L’humour de comédie des premiers tomes -quiproquos, les situations rocambolesques, et dialogues pince-sans-rire...- est lui aussi pour ainsi dire absent. Les ont presque laissé place à de l’ennui.

Graphiquement, c’est plutôt le statu quo : ceux qui ont apprécié la série jusqu’ici ne pourront que s’y retrouver. Quant aux autres...