Né d’une mère corse et d’un père vietnamien, le jeune garçon de dix ans, vient de perdre son grand-père. Les parents, séparés, se rabibochent pour l’occasion. Napoléon va à l’enterrement de son pépé avec des pieds de plombs. Faut dire que ses parents l’obligent à porter un costume digne d’un écolier anglais ! Finalement, sous la menace – imaginez être privé de Gamebox pendant un an ! – il se rend à la cérémonie funéraire. Au cours de celle-ci, le gosse s’absente pour aller aux toilettes, et il y croise son papy… Oui, le défunt ! Ses ancêtres l’ont renvoyé sur la terre pour veiller sur Napoléon jusqu’à ce que ses parents se remettent définitivement ensemble… Une relation complice naît alors entre le pépé-fantôme et son petit-fils.
La relation entre Napoléon Tran et son grand-père sont sources de nombreux gags. Nicolas Barral, qui a troqué sa casquette de dessinateur (Dieu, Philip et Francis, Baker Street, etc) pour celle de scénariste, porte un regard tendre et savoureux sur le monde de l’enfance, comme sur celui des adultes. Il aborde avec beaucoup de tact les thèmes de la maladie, la mort, du divorce, des relations extra-conjugales, de la jalousie, etc. Le tout, avec humour !
Après avoir signé plusieurs histoires réalistes (Chinaman, Takuan, etc), Olivier TaDuc nous étonne… Il dessine ces onze histoires courtes d’une manière humoristique avec une aisance égale, croquant de manière attachante les personnages avec un soin particulier dans la représentation de leurs expressions. Mon pépé est un fantôme est une série humoristique qui mérite que l’on s’y attarde.
(par Nicolas Anspach)
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