Avec plus de six millions d’exemplaires vendus, la série Mortelle Adèle est devenue l’un des incontournables de la bande dessinée jeunesse, un vrai phénomène qui se décline aujourd’hui en produits dérivés comme des jeux de société ou en spin-off à gogo etc…
Le format de narration est plutôt courant : on y suit les aventures de la turbulente Adèle, une gamine au caractère bien trempé, qui entend bien vivre sa vie comme elle l’entend. Dans ce volume, Adèle exècre les conventions et les ordres de son entourage et revendique son droit à la différence et à la bizarrerie.
Toujours sur le format d’un gag par page de quatre cases agréables à lire, notre jeune fille s’obstine tellement dans l’espièglerie qu’elle en devient éminemment sympathique, en dépit de son esprit caustique. Le seul être qui trouve crédit à ses yeux est son meilleur ami imaginaire, le fantôme Magnus.
Adèle l’explique elle même : « N’ayez pas peur d’être différents, ou même d’être bizarres, au contraire, soyez fiers de marcher au rythme de votre propre musique, c’est en célébrant qui vous êtes et ce qui vous rend MORTELS que vous ferez grandir ce monde. »
Modèle positif, Adèle ne supporte pas le injonctions, que ce soit des ses parents ou de ses camarades. Ponctué par la création d’inventions loufoques et les règlements de compte avec ses camarades, Mortelle Adèle est un recueil d’histoires drôles et intelligentes, menées par une héroïne originale et touchante.
(par François RISSEL)
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