Morvan nous disait alors : « Guerre Civile sera une auto-fiction. Nous nous mettrons en scène, face à diverses situations et essaierons d’y répondre avec franchise ! Autrement dit, si je suis un salaud dans une circonstance particulière, je devrai l’écrire. Je compte sur mes amis co-auteurs pour y veiller ! ».
Les auteurs utilisent une méthode pour le moins particulière pour travailler pour des artistes français : Sylvain Ricard et Jean-David Morvan s’échangent des mails. « Sylvain est passé à l’Atelier 510 TTC pour mettre au point le dossier que nous avons présenté à l’éditeur, raconte Jean-David Morvan. Nous y avions réfléchi sur la structure générale du premier album. Maintenant, on adapte l’histoire en se refilant le bébé au fur et à mesure via des messages électroniques. Tout en essayant de se mettre dans des situations délicates ».
Par exemple, nos auteurs se sont imaginé plongés dans une violente émeute qui se serait déclarée au cœur du sixième arrondissement parisien. « Une véritable guerre, avec des combats à l’arme lourde, souligne-t-il. Nous nous retrouvons dans les urgences des hôpitaux de Paris. Personne n’est prêt à vivre cela, mais nous voulons aider les urgentistes. Bien évidement, nous ne sommes pas efficaces. Nous sommes gentils... et cons ! On devra également manger des escargots dans l’histoire. Et ça, c’est hyper dur pour moi. Je déteste cela ! Une chose est certaine : nous ne sommes pas vraiment des héros. ».
Cette histoire de 96 pages, intitulée « Guerre Civile », prendra place dans un des formats des Editions Futuropolis. A paraître à la rentrée.
(par Nicolas Anspach)
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