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Murder Princess T1 - Par Inui Sekihiko - Taïfu Comics

Par Baptiste Gilleron le 14 août 2007                      Lien  
Une princesse guerrière et sans distinction à la tête d'un royaume, voilà une situation difficilement envisageable. Mais quand on ne nous laisse guère le choix, il faut bien faire avec... Faites place à son altesse, car quiconque osera se lever contre elle goûtera la lame de son katana !

Voilà une histoire qui commence plutôt mal : le roi Forland a été assassiné lors d’un coup d’état mené par le docteur Akamashi. Pour échapper à ses agresseurs, la princesse Alita a pris la fuite. Et comme si tout cela ne suffisait pas, voilà que notre princesse tombe malencontreusement d’une falaise et se cogne la tête contre celle d’une dénommée Phalis, mercenaire accompagnée de la mort et d’un géant peu loquace. Lorsqu’elles se réveillent, Phalis est devenue princesse et Alita mercenaire. Si ça ne vous semble pas très clair, comprenez que le deux jeunes femmes ont subi un transfert d’âmes, ce qui signifie concrètement que chacune se retrouve dans le corps de l’autre ! Dès lors, Phalis, princesse, le temps qu’une solution soit trouvée, se doit d’aller rétablir la paix à Forland et devra accepter de protéger le royaume. Si toutefois une solution existe bel et bien...

L’échange de corps, on connaissait déjà. Mais un transfert d’esprit tel que celui-ci, ça n’est pas monnaie courante, alors penchons-nous sur le cas Murder Princess. Graphiquement, l’ensemble tient assez bien la route avec un trait agréable et fluide. Le design des personnages est bien senti mais manque quelque peu d’originalité. Si l’un des protagonistes doit retenir l’attention du lecteur, il s’agira probablement de Dominicoph, cette mort de petite taille au look très "Rock ’n roll". Nous soulignerons également un petit bémol concernant les scènes de combats : celles-ci, bien que dynamiques, sont en effet représentées de manière un peu trop figée, ce qui diminue leur impact. Du côté du scénario, ce premier volume nous met agréablement en appétit. Certes, il n’y a là rien de révolutionnaire, mais il remplit correctement son rôle de divertissement et après tout, ça n’est déjà pas si mal.

Il nous reste à espérer que Inui Sekihiko saura retenir notre intérêt par la suite en insufflant de nombreux rebondissements. Soyons confiants et gardons un oeil sur cette princesse meurtrière, car ses débuts sont intrigants et sa lame acérée.

(par Baptiste Gilleron)

Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.

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