Pour retrouver la trace du n°1, Naja requiert l’aide de son premier amour. Mais pour cela, il faut le faire évader de la prison de Bogotá…
De personnage en personnage, de numéro en numéro, de pays en pays, Jean David Morvan ne cesse de balader son lecteur dans cette série. Le scénariste trouve dans Naja une narration très originale, totalement à part dans sa production habituelle. S’appuyant sur une voix off singulière et quelques rares dialogues, il construit intelligemment un récit rythmé et palpitant.
La personnalité froide et insensible de Naja trouve un écho graphique dans le dessin de Bengal. L’auteur, qui vit désormais dans la même ville que son scénariste, livre un découpage dynamique et son travail à la couleur est remarquable. Dans un style que ne renieraient pas bon nombre de mangakas, Bengal esthétise avec réussite son ouvrage.
Le tome 1 était centré sur Naja, tueuse professionnelle et numéro 3 d’une organisation dirigée par un mystérieux numéro 0. Le tome 2 met en avant le numéro 1 courant après le numéro 3. Le tome 3 fera-t-il rentrer le numéro 2 dans la danse ? Réponse au prochain épisode…
(par Laurent Boileau)
Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.
Voir la bande-annonce de Naja
Participez à la discussion