Londres, 1949. L’agent Kathy Austin est convoquée à une réunion des Services secrets. Une photographie suscite l’inquiétude auprès des organes du renseignement britannique. Celle-ci représente Hermann Göring, le commandant en chef de la Luftwaffe, durant la Seconde Guerre mondiale. La photographie a été prise dans une exploitation agricole quelques jours auparavant en Namibie. Comment se fait-il que l’ancien dignitaire nazi réapparaisse ainsi alors qu’il s’était suicidé en 1946 juste après sa condamnation au procès de Nuremberg ? La présence de Göring, ou d’un double, est d’autant plus troublante que le père du nazi, Heinrich Göring, fut gouverneur de la Namibie...
Miss Austin est donc chargée d’enquêter sur place et sera rapidement confrontée à des événements surnaturels. Le champs dans lequel a été aperçu Göring a été détruit par des mystérieux et imposants insectes...
Ce premier tome de Namibia fait office d’introduction. Son intrigue, bien que décoiffante, est plutôt convenue. Il est donc un peu tôt pour juger cette « reprise » et savoir si Rodolphe et Léo ont eu une idée novatrice digne d’être traitée en tant que telles ou s’ils ont succombé aux « sirènes commerciales » de la spin-off. La véritable surprise de cet album réside dans la faculté d’adaptation de Bertrand Marchal, qui s’est glissé avec beaucoup d’aisance dans l’univers de cette série et a trouvé le bon compromis entre son dessin et celui de Léo, le créateur du premier cycle.
(par Nicolas Anspach)
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