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Napoléon 1/3 - Par Noël Simsolo, Fabrizio Fiorentino et Jean Tulard - Glénat & Fayard

Par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 17 octobre 2014                      Lien  
Napoléon est un incontournable dans une collection de personnalités qui ont fait l'histoire. C'est pourquoi Glénat et Fayard lui consacrent trois volumes, contre un pour Gengis Khan, dont l'empire était bien plus grand et plus pérenne.

Glénat et Fayard n’ont pas lésiné sur les moyens. L’Empereur valait bien cela : trois albums pour raconter sa vie avec, aux manettes l’écrivain et réalisateur de cinéma Noël Simsolo (récemment scénariste de Bézian chez Glénat), Jean Tulard, historien de référence pour Napoléon 1er et pour l’Empire et le dessinateur italien Fabrizio Fiorentino.

Napoléon 1/3 - Par Noël Simsolo, Fabrizio Fiorentino et Jean Tulard - Glénat & Fayard
"Napoléon" 1/3 - Par Noël Simsolo, Fabrizio Fiorentino et Jean Tulard
(c) Glénat & Fayard
"Gengis Khan" par Denis-Pierre Filippi, Marie Favereau et Manuel Garcia
Ed. Glénat/Fayard

C’est sans défaut, bien enlevé, bien dialogué, justement raconté. Là où ça coince, c’est au niveau du dessin. Maniéré en diable, le trait de Fiorentino est instable, sa mise en page inutilement spectaculaire, au détriment du récit. La mise en couleurs, qui plus est, n’arrange rien. Du coup, la fête est gâchée, l’icône piétinée, aucun empathie pour les personnages n’est possible. C’est un raté.

Le Gengis Khan de Denis-Pierre Filippi, Marie Favereau et du dessinateur Manuel Garcia nous semble plus heureux. Déjà parce que l’on connaît moins bien le conquérant mongol. Aussi parce que le récit, enchâssé dans les souvenirs d’un narrateur ayant connu de près le grand homme, est déjà moins scolaire. La palme revenant au dessinateur qui a bien saisi l’ambiance des steppes d’Asie centrale.

On y retrouve ce que l’on aime dans ce genre de récit à la "Oncle Paul" : un personnage charismatique, des faits saillants, de grands espaces. En bref, un dépaysement.

"Gengis Khan" par Denis-Pierre Filippi, Marie Favereau et Manuel Garcia
(c) Glénat / Fayard

(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))

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Glénat
 
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10 Messages :
  • La première partie de votre article,c’est carrément "Massacre à la tronçonneuse". Est-ce que cela méritait tant d’hémoglobine ?

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    • Répondu le 18 octobre 2014 à  02:01 :

      C’est surtout hilarant de lire que l’Empire de Gengis Khan est plus pérenne que celui de Napoléon... Bon hilarant, c’est pas le vrai mot. Triste est plus juste. Pour quelqu’un qui vit en plein dans le code napoléon et qui ne le sait même pas.

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      • Répondu par AntoineL le 18 octobre 2014 à  17:59 :

        C’est triste aussi de manquer de perspective historique à ce point. Que je sache, ce n’est pas dans le code civil que reposait l’intégralité des institutions, pratiques et représentations qui faisaient l’Empire.

        Comme institution politique, l’Empire s’est effondré quand Napoléon a perdu des batailles. Il a finalement été contraint de se démettre par le Sénat, qui était pourtant composé des notables dont le régime avait permis l’ascension ou le retour. On a quand même connu plus pérenne, désolé... Même comme projet politique, il n’a pas duré plus d’un siècle, après 1814.

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        • Répondu le 18 octobre 2014 à  23:43 :

          Au jeu de savoir si c’était une calamité et un salaud c’est vraiment trop en dessous de mes capacités intellectuelles. Je ne me plierai pas (c’est le cas de le dire) à vos exercices de contorsion. Vous n’êtes pas un intervenant sérieux. J’en resterai là.

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          • Répondu par Manu le 19 octobre 2014 à  02:52 :

            Vous n’êtes pas un intervenant sérieux. J’en resterai là.

            Ca fait toujours rigoler les donneurs de leçons qui omettent de signer. bonjour le courage.

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            • Répondu par AntoineL le 19 octobre 2014 à  16:49 :

              Surtout que je ne vois pas très bien ce qui a pu provoquer l’ire de cet anonyme dans ma réponse.
              Enfin, si ça peut empêcher que plus d’âneries se soient écrites, je veux bien en rester là aussi...

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            • Répondu le 19 octobre 2014 à  20:26 :

              Parce qu’avoir signé ton message "Manu" c’est une preuve de courage ?! Pfff...

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              • Répondu par Manu le 20 octobre 2014 à  22:39 :

                Si j’avais signé Emmanuel Tullier, ça n’aurait pas changé grand-chose, surtout que je ne suis pas un donneur de leçon moi.

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                • Répondu le 21 octobre 2014 à  22:21 :

                  Vraiment ? Relisez-vous mon bon... On peut continuer comme ça à l’infini, donc je vais être l’adulte dans cet échange. Bon vent.

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  • "Incontournables"..."personnalités"...etc... Mais non ! Ils étaient des tyrans, des meurtriers en puissance, des psychopathes et ces maisons d’éditions sont nazes et réac.

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