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Nouvelles têtes à la direction artistique du Festival d’Angoulême

Par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 14 mai 2013                      Lien  
Le non-suspense pour la succession de Benoît Mouchart à la direction du festival d'Angoulême prend fin. On l'apprend par Livres-Hebdo : Ezilda Tribot, Stéphane Beaujean et Nicolas Finet constituent le trio qui va désormais gérer la direction artistique du Festival d'Angoulême.

"La programmation du festival est entre les mains de trois professionnels, qui aiment la bande dessinée et connaissent très bien l’événement !" commente aussitôt Benoit Mouchart sur sa page Facebook.

De fait, Franck Bondoux et Marie-Noëlle Bas, les dirigeants de l’événement, ne sont pas allés chercher très loin : Ezilda Tribot était responsable du pôle jeunesse du Festival, Stéphane Beaujean était en charge de l’animation et des conférences du Festival et Nicolas Finet gérait depuis plusieurs années le pôle Asie du Festival. La programmation ne devrait donc pas changer d’un iota, d’autant que Benoît Mouchart avait prévu un certain nombre d’événements au-delà même de 2014. Son influence restera donc présente sur les bords de la Charente.

Peut-être cela deviendra-t-il un peu plus funky avec Stéphane Beaujean qui s’inscrit cependant dans la droite ligne de son mentor. Sur sa page Facebook, pour célébrer sa nomination au poste de directeur artistique du Festival International de la bande dessinée d’Angoulême, il annonce que sa première mesure sera de "rétablir les Karaokes dans les bars de la ville."

Gérant de la librairie d’occasion Aaapoum Bapoum à Paris, Stéphane Beaujean est journaliste et critique de bande dessinée pour Les Inrockuptibles, la revue de cinéma Trois Couleurs et Chronicart. Il avait pris récemment la rédaction en chef du bi-mestriel KaBoom édité par Benoit Maurer. Est-ce qu’il modifiera le très contestable système des prix actuels, dont le scrutin était considéré comme "une réussite" par les responsables du Festival ? On l’espère.

Pas de grands bouleversements attendus dans la programmation, donc. Les ambitions de changement sont-elles ailleurs ? Dans La Charente Libre du 4 février dernier, Franck Bondoux y faisait allusion : " il faut qu’on se déplace à l’étranger", martelait-il, laissant entendre avec la nomination au statut de Grand Prix d’ Akira Toriyama que l’Asie en ligne de mire...

(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))

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4 Messages :
  • Le premier Kaboum met surtout en valeur les vedettes de la mouvance indie internationale, largememt primee a Angouleme. Il ne risque donc pas d y avoir de grandes surprises... et c est un juste renvoi d ascenseur, comme on dit.

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    • Répondu par Fred Poullet le 17 mai 2013 à  09:36 :

      Il est vrai qu’avec des interviews de Tardi et Otomo, et du Walking Dead, nous sommes en pleine bande dessinées indépendantes...

      Répondre à ce message

    • Répondu le 17 mai 2013 à  10:04 :

      Oui, c’est vrai qu’Uderzo, Quino, Otomo et Tardi sont des auteurs underground et c’est sans doute pour ça qu’ils sont interviewés dans Kaboom... Cessez ces clivages, c’est réducteur et pénible.

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    • Répondu le 17 mai 2013 à  23:48 :

      Quel escroc vous faites ! Intervenir ici avec vos préjugés provocateurs qui ne reflètent en rien le contenu du magazine. Vous êtes un sacré menteur.

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