Orcs et Gobelins T. 10 : Dunnrak - Par Jean-Luc Istin & Alex (...)

Orcs et Gobelins T. 10 : Dunnrak - Par Jean-Luc Istin & Alex Sierra Henandez - Soleil

Par Marc Vandermeer le 30 novembre 2020

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Orcs et Gobelins T. 10 : Dunnrak - Par Jean-Luc Istin & Alex Sierra Henandez - Soleil

Dunnrak n’est pas comme les autres Orcs, il aspire à la paix et la tranquillité dans sa cabane à l’écart du village. Jusqu’au jour où ce dernier est mis à sac, brûlé et tous ses habitants lâchement assassinés par des contrebandiers.

Un Orc en cavale, une troupe de cavaliers Hommes à ses trousses. Le découpage de cette scène ressemble à s’y m’éprendre au storyboard d’un film d’action au cœur d’une forêt dense où des traces d’une civilisation jadis flamboyante subsistent çà et là, comme la majestueuse statue en couverture.

C’eut pu être une planque parfaite si les choses n’avaient pas mal tourné. Tel est le début ce nouveau récit : ligoté de la tête au pied au pied d’un ancien trône, Dunnrak l’Orc se fait interroger par ce qui semble être un mage, à propos d’une pierre magique. Le prisonnier ne la connaît que trop bien : elle lui a annoncé la mort de son frère, d’une princesse sous sa garde et même de la sienne, à plusieurs reprises. Des prémonitions qui se sont pour la plupart avérées malheureusement exactes...

Mais avant tout, ce 10e tome de la série Orcs et Gobelins traite de cette troupe faisant du trafic ; comme celui de ce vieillard œuvrant dans un laboratoire de transformation de kicha, une plante cultivée en secret par des escrocs à grande échelle, en drogue. Un groupe armé qui compte bien étendre sa mainmise sur toutes les terres d’Arran. Sauf qu’en face d’eux, il y a Dunnrak, et son groupe de mercenaires, habités par un profond besoin de vengeance.

Un titre haut en couleurs et riche en action. Jean Luc Istin, scénariste du tome 3 d’une autre série des Terres d’Arran Mages, entreprend un récit moins romanesque que celui mettant en scène le nécromancien Atherat, mais tout aussi prenant. Quant au dessin de l’Espagnol Alex Sierra qui se lance dans sa première expérience avec les éditions Soleil, il est vivant, presque cinématographique, somptueusement mis en couleurs par J. Nanjan.