Asuka a trouvé un admirateur en la personne de Yamato Ariake mais si celui-ci l’admire, c’est uniquement pour son côté fort et viril. Ne souhaitant pas briser l’image d’homme idéal que le jeune élève a transposé sur lui, notre otomen va tout faire pour refouler ses envies mais ce n’est pas toujours évident, surtout avec un Tachibana à la langue bien pendue.
Les fans de shôjo reconnaitront dans le fantasme de la rencontre idéale de Ariake, l’influence de Mayu Shinjo. Enfin, quand je dis influence, tout est relatif, puisque Aya Kanno reprend sur 3/4 pages tout ce qui caractérise la célèbre mangaka ; de son coup de crayon, aux situations et aux protagonistes.
La deuxième histoire est d’actualité puisqu’elle se passe pendant les fêtes de Noël.
Enfin, la troisième partie de ce tome annonce le retour de la mère de Asuka et surtout sa hantise de voir son fils suivre le chemin de son père. Et pour palier à cette éventualité, elle a décidé qu’il était temps pour le jeune homme de se fiancer. Finalement, c’est le chapitre qui se veut le plus sérieux qui se révèle le plus drôle. Asuka se retrouve littéralement en plein milieu d’un conte de fée où il jouera une fois de plus le rôle de la princesse.
À noter aussi, les parents de la jeune Iruka, dans la troisième histoire, dessinés à la manière des pionnières du shôjo telles que Ryoko Ikeda.
(par Stéphanie Francqueville)
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