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Oui mais il ne bat que pour vous – Par Isabelle Pralong – L’Association

Par Morgan Di Salvia le 5 décembre 2011                      Lien  
C’est un titre poétique posé sur un grand livre -forcément- rouge, qui annonce la couleur : « Oui mais il ne bat que pour vous » ne parle que d’amour. Il s’agit du second livre d’Isabelle Pralong.

En ouverture, deux jeunes femmes discutent. L’une avoue à l’autre qu’elle vient de lire un texte bouddhiste qui encourage à se mettre à la recherche de son singe intérieur, à s’asseoir avec lui et à prendre le thé. Si la jeune femme semble perplexe face à ce précepte, et n’hésite pas à le tourner en dérision (« Tu parles d’une connerie », dit-elle), elle va pourtant être hantée par des rêveries animales, pendant sa recherche du bonheur conjugal.

Oui mais il ne bat que pour vous – Par Isabelle Pralong – L'Association
Un extrait de "Oui mais il ne bat que pour vous"
© Pralong - L’Association

Isabelle Pralong, lauréate du Prix Essentiel Révélation au Festival d’Angoulême 2008 pour L’Eléphant, a pris le temps avant de publier un nouveau livre. Mais, en chemin, elle n’a pas perdu son verbe particulier et l’originalité de sa manière de raconter les méandres des sentiments.

Dans « Oui mais il ne bat que pour vous » ses personnages aux grands yeux et aux dessins accidentés naviguent entre les strophes d’un poème. Chaque chapitre est rythmé par quelques vers. L’un est une rêverie, l’autre raconte le quotidien d’une jeune femme qui s’apprête à devenir mère. De cette alternance entre le monde des songes et celui des aspirations concrètes, naît une petite mécanique du cœur très juste et donc très touchante.

(par Morgan Di Salvia)

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A propos d’Isabelle Pralong, sur ActuaBD :

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33 Messages :
  • C’est publié, ça ?
    On dirait un fanzine de lycéen des années 90.

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    • Répondu le 5 décembre 2011 à  21:45 :

      Bah c’est l’Association, et l’Association c’est du fanzine de lycéen des années 90. CQFD.

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  • Je crois que je n’ai jamais rien vu d’aussi laid mais surtout mauvais, de toute ma vie. Mimi Stinguette, à côté, c’est du grand art. "Dessin" catastrophique, propos débiles, décors inexistants, placements non faits (et pourtant y a que deux persos à placer), lettrages illisibles. Dans le style "mal dessiné", Lolmède, Rémi Mälingrey (par exemple) avaient de la générosité dans le dessin au moins, et un certain style. Si Isabelle Pralong pouvait s’en inspirer, s’enlever ses moufles et attendre la fin de sa grippe carabinée pour retrouver ses facultés mentales, elle pourrait peut être nous pondre quelque chose digne d’intérêt et un minimum dessiné. Enfin ... j’espère. Parce que là ... GASPATION !

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  • Sérieusement, ça se vend, ça ?
    Je veux dire : quelqu’un sait qui achète ça ?

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    • Répondu le 5 décembre 2011 à  23:22 :

      Ca se vend mais ça ne s’achète pas.

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    • Répondu par Gill le 5 décembre 2011 à  23:58 :

      Corollaire : il y a quelqu’un pour critiquer ce story-board (car le scénario est peut-être valable, lui) ?

      Question à Géraud : qu’est-ce qui vous pousserait à ne pas aimer le dessin d’une BD ? Où est la limite, pour vous, de la compétence et du charlatanisme ? Si une BD n’a pas besoin d’un dessin un minimum équilibré, à quoi sert-il ? Tout ce qui est publié par l’Association est forcément digne d’intérêt ? Auriez-vous chroniqué cette BD si elle avait été auto-éditée ? C’est une copine ?

      Je voudrais réellement comprendre.

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      • Répondu par Gill le 6 décembre 2011 à  09:12 :

        Zut ! Question à Morgan Di Salvia, bien sûr...

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        • Répondu par Gill le 6 décembre 2011 à  15:48 :

          Sélection officielle pour Angoulême !!!

          Il y aura plus de monde pour m’expliquer cet anachronisme, alors ;o)

          (le scénario doit être sacrément exceptionnel ! Ce qui rend encore plus dommage le fait de ne pas avoir trouvé un dessinateur à sa mesure)

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          • Répondu par Klaus le 6 décembre 2011 à  18:27 :

            Sélection officielle pour Angoulême ? Moi plus rien ne m’étonne, mais là, je tousse quand même :(

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            • Répondu le 6 décembre 2011 à  20:07 :

              Pour ma part c’est voir dans la selection "Voyageur T13 : Omega" dessinée par Guarnido qui me surprend, cette bande dessinée là aussi n’a pas un dessin terrible.

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      • Répondu par Morgan Di Salvia le 6 décembre 2011 à  09:16 :

        Cher monsieur,

        Je chronique les bandes dessinées qui m’inspirent un commentaire, sans copinage, sans contrainte.
        Pour moi, l’intérêt de la bande dessinée, c’est la narration, et rien d’autre. Un piètre dessinateur peut être un magnifique raconteur d’histoire, ce n’est ça qui importe. Or Isabelle Pralong dans ce livre raconte une histoire très sensible, très touchante sur la maternité. C’est extrêmement bien mené.
        Graphiquement, elle ne vous convainc pas ? Je peux comprendre, mais ce que je trouve dommage c’est la frilosité ambiante. Bon sang, lorsqu’on visite un musée, on ne se limite pas à la salle des primitifs flamands, on regarde tout, on est curieux, on s’interroge et on apprend. Le banquet de la la BD n’a jamais été aussi riche que maintenant, avec des auteurs qui ont d’autres canons graphiques que l’école franco-belge. Profitons de cette diversité au lieu de faire la moue à chaque fois qu’un dessin déplait.

        Une dernière chose, vous parlez de "compétence" et de "charlatanisme", mais enfin on parle de l’auteur d’un livre là, pas d’un commercial qui vend des téléphones portables. Isabelle Pralong avait quelque chose à dire sur la maternité, elle l’a fait en bande dessinée, et je vous invite à lire son travail pour vous rendre compte qu’il est intéressant.

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        • Répondu par Snouffelaire le 6 décembre 2011 à  13:11 :

          Un piètre dessinateur peut être un magnifique raconteur d’histoire, ce n’est ça qui importe.

          Affirmation à la louche.
          Si ça s’appelle "bande dessinée", c’est que le dessin importe pas mal pour raconter l’histoire.
          Mais c’est vrai qu’on est dans une époque où l’on croit que tout se vaut et que tout peut être "intéressant" à égalité avec tout, juste parce qu’on le décide et que notre parole vaut bien celle d’un autre, et peut si vite s’oublier.

          Ce qui autorise tout. Effectivement.

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        • Répondu par Gill le 6 décembre 2011 à  14:28 :

          Vous remarquerez que je n’ai pas critiqué le scénario, qui pourrait même être exceptionnel, puisqu’il a attiré votre attention et vous a ému.

          Mais je ne comprends toujours pas : si "l’intérêt de la bande dessinée, c’est la narration et rien d’autre", à quoi sert le dessin, dans ce cas ? Pourquoi ne pas écrire un roman, éventuellement sous forme de dialogues si le style et la syntaxe sont trop difficiles à maîtriser ? Ou plus simplement : un scénario de BD proposé à un camarade dessinateur (c’est d’ailleurs le travail d’une maison d’édition sérieuse, comme l’Association, que de réunir les talents) ?

          Que diriez-vous d’une chronique-BD pleine de fautes d’orthographe, rédigée en langage parlé, manuscrite, scannée, et maladroitement calligraphiée sur un papier à carreaux ? Aussi pertinente soit sa rédaction, elle ne pourrait intéresser un site web... qu’à la condition expresse de le remettre en forme, par respect pour ses lecteurs, non ? (respect, politesse, soin de son apparence, etc...)

          Alors pourquoi ce minimum d’exigence n’est pas demandé aussi à un(e) auteur de BD ?

          Au nom d’un Art duquel on ôte le sens premier (Le mot « art » vient du terme latin ars qui signifie « arrangement », « habileté »).

          Je ne dénie absolument pas à son auteur sa sincérité et son talent de raconteuse, mais comment pouvez-vous penser qu’on puisse avoir envie de lire/acheter ce qui ressemble à une BD dessinée par un enfant ? Car il ne s’agit pas d’un quelconque "canon graphique" travaillé et assumé, là... juste d’une apprentie-dessinatrice qui a encore énormément de travail à réaliser pour devenir crédible (et qui ne cherche manifestement pas à le faire puisque c’est son 2ème album).

          Je ne comprends donc toujours pas la raison qui vous pousse, maison d’édition, critique et jury de prix, à plébisciter ce qui n’est encore que l’esprit d’une BD.

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          • Répondu par LC le 6 décembre 2011 à  21:26 :

            Mais je ne comprends toujours pas : si "l’intérêt de la bande dessinée, c’est la narration et rien d’autre", à quoi sert le dessin, dans ce cas ?

            Y’a vraiment du boulot. La narration ce n’est ni le scénario, ni le dessin, ni l’histoire, c’est l’ensemble, c’est la façon de raconter. Donc à la question "à quoi sert le dessin ?", la réponse est "à raconter".

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            • Répondu par F. Biancarelli. le 7 décembre 2011 à  10:05 :

              Vous savez...
              Des fois je m’ ennuie tout seul derrière ma planche à dessin...
              C’ est pas beau de l’ avouer mais des fois je m’ ennuie, j’ ai besoin de faire une pause, quoi... Rien de grave.
              Alors je vais à la machine à café et je parle avec les gens qui eux aussi ont besoin de faire une pause.
              Alors voilà, je ne suis pas d’ accord. Le dessin ne sert pas qu’ à raconter.
              Je vais essayer d’ être clair mais ne vous promets rien.
              L’ histoire n’ est pas le fond d’ une BD.
              Son sujet encore moins... Une histoire ou un sujet peuvent être exprimés dans un livre, un film, une pièce de théâtre, racontés au coin du feu...
              Donc il faut autre chose de plus qu’ on peut appeler de façon pompeuse "une promesse de Bande dessinée".
              Je vais tenter d’ exprimer un point de vue en parlant de règles pour répondre à la votre : "Le dessin sert à raconter".
              Prenons un exemple concret, le Zoom avant.
              Le zoom avant c’ est une grammaire basique :
              Image 01 on est loin, image 02 on se rapproche, image 03 on est sur les personnages. C’ est un mode de dramatisation éprouvé qui vaut ce qu’ il vaut.
              Ce qu’ on peut constater dans la Bd moderne c’ est que les auteurs qui l’ utilisent se mettent (inconsciemment) pour l’ image 02 à mis chemin entre l’ image 01 et 03 (zoom 50%) C’ est une réponse assez cinématographique..
              Si vous regardez comment faisaient les classiques, l’ image 02 se trouve très souvent à 60 et quelques %. Proche du nombre d’ or. C’ est tout aussi inconscient mais c’ est une répons picturale, donc d’ une toute autre nature...
              C’ est qu’ il y a deux types de narration.
              Une narration issue de l’ image et une narration issue du dessin.
              La narration issue de l’ image est utilitaire, c’ est vrai.
              Mais la narration issue du dessin ne sert pas qu’ à raconter, elle raconte, mais en retour elle dit aussi des choses sur le dessin, elle met cet art en perspective.
              Ce méta-langage se perd depuis quelques temps, ce n’ est pas anormal qu’ il manque à certaines personnes qui ne demandent pas au dessin qu’ un stricte caractère utilitaire par ailleurs fort respectable.
              Pour finir, j’ ai essayé d’ accoucher mon propos d’ un exemple concret pour une affaire de clarté. Je vous en prie, faites moi la grâce de : " Mais le zoom, justement, ça n’a pas de sens en BD..." Je tente de parler de la différence de nature de deux modes narratifs, pas de leur pertinence qui est un jugement de valeur .
              Cordialement.
              PS : Je présente évidemment mes excuses aux auteurs, puisque ce que je viens de raconter là, n’ a pas grand chose à voir avec leur travail.

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          • Répondu par LC le 6 décembre 2011 à  21:35 :

            Gill, en déniant à ce dessin sa qualité de dessin, parlant d’incompétence et de charlatanisme, vous vous mettez dans les travées de ceux qui déniaient le droit de publier à Saul Steinberg,Topor, Siné, Reiser, Brétécher, Bruno Heitz, Vuillemin ou Mathieu Sapin.

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            • Répondu par Oncle Francois le 6 décembre 2011 à  23:14 :

              Je ne vois pas trop le rapport entre Heitz et Sapin et les autres que vous citez...

              Et pour Sapin, il me semble qu’il publie beaucoup chez plusieurs éditeurs, de quoi se plaindrait-il ?

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              • Répondu par LC le 7 décembre 2011 à  01:23 :

                Je ne vois pas trop le rapport entre Heitz et Sapin et les autres que vous citez...

                C’est qu’il y a toujours un paquet de crétins pour déclarer qu’ils ne savent pas dessiner et que c’est une honte de les publier (à toutes les époques ça recommence).

                Répondre à ce message

                • Répondu par L’inculte le 7 décembre 2011 à  12:11 :

                  Ils ne savent pas dessiner, mais ils peuvent faire de la BD quand même.

                  Répondre à ce message

            • Répondu par Gill le 7 décembre 2011 à  11:55 :

              C’est là où vous vous trompez et met en doute votre propre notion de la recherche graphique caricaturale (clin d’oeil, hein ? ;-) : tous ces auteurs ont réellement un style. Réfléchi, travaillé, assumé. Plus ou moins simplifié, plus ou moins expurgé, plus ou moins lâché, plus ou moins torturé, mais ceci a été fait sciemment. Pas pour cacher des maladresses ou un manque de travail. L’objectif étant d’atteindre une expressivité la plus parfaite.

              En ce sens, Franquin et Guarnido même combat, mais avec plus d’anatomie et moins d’économie. Idem pour les auteurs des "Autres Gens" : dessins rapides, instinctifs, expressifs avant tout, basé sur l’ambiance et l’émotion, qui dévoile justement et crûment leur niveau d’acquisition du dessin, puisqu’ils n’ont pas le temps de crayonner, retravailler, corriger les fautes et les difficultés techniques. Et certains sont bluffants (Bastien Vives en tout premier).

              Alex : "Cubismes et Art Nègre" ? Bien sûr. Et Art Naïf, aussi. Le douanier Rousseau, tout ça... A la limite, je l’admettrais si le dessin s’accordait parfaitement au scénario. S’il y avait une osmose entre la naïveté de l’un et de l’autre, et qu’elle soit volontaire. Mais manifestement, dans ce cas, cette histoire exceptionnelle et sensible aurait mieux profité d’un dessin qui mettrait en valeur les sentiments et les doutes des personnages. Le tout, visible dans le regard, dans les attitudes, dans la mise en scène... Enfin quoi ! Un vrai travail d’éditeur, ou de directeur de collection, qui aurait choisi le dessinateur adéquat !

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              • Répondu par Alex le 7 décembre 2011 à  22:52 :

                "Cubismes et Art Nègre" ? Bien sûr. Et Art Naïf, aussi. Le douanier Rousseau, tout ça...

                Mais non, justement ! Pas "tout ça". Les codes graphiques -les conventions dirais-je même- sont très éloignés des Naïfs dans ce cas.

                Désolé Gill, mais ce sont des choses qui s’apprennent. Un oeil aussi peut être entraîné. Une plus grande ouverture d’esprit, issue d’une connaissance des courants artistiques historiques, ne changera pas vos inclinations ni ne vous fera acheter d’albums que vous n’aimez pas.

                Au final : cette personne a fait un livre. Que vous trouviez cela incongru, maladroit (vous iriez même jusqu’à l’en déposséder) m’inquiète et m’interroge. Y aurait-il un mêtre-étalon des oeuvres à publier ?

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                • Répondu par Alex le 8 décembre 2011 à  00:06 :

                  Oooh ! J’ai écrit "inclinations". Mauvais Alex ! Mauvais ! Pan sur la tête !

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          • Répondu par Alex le 6 décembre 2011 à  23:51 :

            Car il ne s’agit pas d’un quelconque "canon graphique" travaillé et assumé, là... juste d’une apprentie-dessinatrice qui a encore énormément de travail à réaliser pour devenir crédible

            Ah mais pardon Gill, sur ce coup vous êtes dans le flou artistique. Les influences et canons sont très décelables : cubismes et "Art Nègre". Comme je n’ai pas lu le livre je ne vais pas m’avancer sur sa qualité. Mais apprentie-dessinatrice ne me semble pas être le diminutif que vous cherchiez : le vieux Hokusai, à 70 ans, n’avait qu’un souhait : être un bon dessinateur (?!)

            Un/Une apprenti(e) me semble plutôt une bonne chose, non ? Qq’un qui continue à apprendre. Dans votre cas, vous n’avez pas été à même de reconnaître l’école graphique. Vous voyez, vous aussi êtes un apprenti.

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  • encore heureux que soient publiés en 2011 des livres avec un dessin brisé, instable ou grotesque. encore heureux qu’on trouve le temps d’en parler, de les présenter, de les comprendre. merci à morgan di salvia de prendre le temps de défendre les livres auxquels il tient, et ce en terrain aussi hostile.

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    • Répondu le 6 décembre 2011 à  20:19 :

      "Et ce en terrain aussi hostile".... Heu, ça va, y ’a pire que d’être sélectionné à Angoulême, non ? Il ne prend pas non plus un risque énorme en parlant d’un bouquin déjà sacralisé.... Faut pas pousser. Vous voulez qu’on parle des bds grands publics qui ne seront jamais sélectionnées, qui se vendent mal (aussi) et qui sont haïes par les critiques de bds ? Je vous assure qu’il n’y en a pas des masses des critiques pour les défendre. Au contraire.

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      • Répondu par david t le 6 décembre 2011 à  22:23 :

        par « terrain hostile », je parlais bien sûr des habitants des commentaires d’actuabd (comme vous ?), reconnus pour leur charmante propension à flinguer de visu les livres qu’ils n’ont pas lus, sur la foi (peut-être) d’un mauvais scan entrevu sur internet.

        mais puisque vous me faites l’honneur d’une réponse, je vais me permettre de pointer deux choses qui m’amusent beaucoup dans votre message :

        d’abord votre expression : « déjà sacralisé », amusante hyperbole. si la sacralisation consiste en ce qu’un livre se retrouve quelque part au sein d’une sélection plus ou moins arbitraire de 50 titres de qualité diverse que tout le monde aura oublié l’année suivante, le milieu de la bande dessinée ne contient décidément que des saints. ou alors, c’est que vous prêtez à la sélection d’angoulême (grand prix excepté) des vertus magiques que, je vous rassure, elle n’a pas, tant s’en faut.

        ensuite, et puisque les prix semblent vous fasciner, j’aimerais décerner une mention spéciale pour votre plaidoyer pour les bédés « grand public » qui étrangement « se vendent mal ». étonnant paradoxe, tout de même !

        en espérant que vous me pardonnerez mon ton facétieux... mais je suis incapable de prendre au sérieux une quelconque discussion sur internet. au revoir.

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        • Répondu le 7 décembre 2011 à  08:02 :

          Je vous rassure, je n’ai porté aucun jugement sur le livre d’Isabelle Pralong et si je devais en portet un, il serait loin d’être négatif. Les prix ne me fascinent absolument pas et il fallait lire dans ma réponse une certaine forme de dérision dans cette sélection qui sacralise une cinquantaine de livres par an à cette grand messe de la bd ( ne vous ruez pas sur le clavier, non, non, je ne suis pas croyant). Quoi que vous en pensiez, une sélection à Angoulême est vécu par un auteur, et par son éditeur, comme une sorte de saint sacrement. Je trouve cela aussi ridicule que vous, mais c’est la triste réalité d’un milieu qui vit en vase clos. Et comme vous le dîtes si bien, ces auteurs et ces livres seront aussi vite oubliés, ce qui pose la question de la nécessité d’une telle sélection si elle ne sert à rien, ou si peu. Quant au bds grand public, j’utilisais un raccourci pour évoquer les bds mainstream qui, comme dans votre commentaire ne sont jamais prises au sérieux mais font encore vivre pas mal d’éditeurs.

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      • Répondu par Oncle Francois le 6 décembre 2011 à  22:45 :

        Pralong a déjà obtenu un prix à Angou, il y a quelques années. Son livre est peut-être bien écrit, mais il faut s’accrocher pour avoir envie de l’acheter et de le lire. Les libraires comptent plus sur les séries de Van Hamme, de Dufaux et de Cauvin pour payer le loyer et les salaires des employés, je pense. Tiens, bizarre, on dirait bien qu’aucun de ces titres ne fait partie de la liste d’Angou. Ah non, excusez-moi, c’est normal... pour un jury élitiste !! Ben voyons, mon neveu !

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        • Répondu par Eric B. le 7 décembre 2011 à  03:24 :

          Les libraires paresseux, sans doute !

          Pour ma part, je préfère mille fois conseiller cent livres différents à cent clients différents qu’à laisser une pile de cent bandes dessinées consensuelles molles d’un Van Hamme se vendre tout seules à cent clients identiques.

          Non mais !!!

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  • Superbes, ces commentaires. Retournez lire votre énième virilitude Van Hammienne dopée aux nichons dessinés à la règle au lieu de vous ridiculiser publiquement ici.

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    • Répondu par KS le 8 décembre 2011 à  11:28 :

      Des nichons dessinés à la régle ?? C’est pas ridicule aussi, ça ??? un pistolet s’y prêterait mieux comme outil, ou un trace cercle comme dans les séries nibards et épées :)

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    • Répondu par Snouffelaire le 8 décembre 2011 à  13:07 :

      Ou peut être des commentaires de bon sens.

      Les autres ne sont pas aussi idiots que vous le pensez. Les livres de l’Association ne sont pas aussi intelligents qu’on le dit. Il suffit de les lire pour se rendre compte qu’il y en a beaucoup de parfaitement nuls et stupides. Et d’autres, plus intéressants.

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      • Répondu le 11 décembre 2011 à  00:42 :

        Snouffelaire, ça vous va bien de porter un nom d’ersatz du marsupilami, de pâle copie, de triste décalque.

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