Dreadalus a disparu, mais pas ses légions. Les habitants d’El Dorado City, coincés dans une dimension qui s’apparente aux enfers, ont bien du mal à leur faire face, malgré le soutien de nos héros venus à leur secours. Tout converge pour mener à un dénouement censé libérer la Terre de la menace du terrible sorcier.
Mais tout au long du volume ce dénouement se fait attendre, l’action donne le sentiment de balbutier, de sans cesse rappeler les développements antérieurs, de stagner jusqu’à l’ultime affrontement que l’on aura donc longuement attendu. Perte de rythme donc depuis que les acteurs de l’intrigue et les enjeux de celle-ci ont été révélés, ce qui laisse au final une impression un peu mitigée.
Dommage. Et ce, malgré un épilogue inédit de huit pages, réalisé par les auteurs quinze ans après, dont bénéficie l’édition française... Il faut bien dire que cet épilogue n’apporte pas grand chose de neuf.
Reste une série courte, divertissante et globalement pêchue. Qui parle dans un premier temps de sorcier, de multivers et de démons carnassiers pour aboutir à une lecture de plus en plus religieuse, jusqu’à un troisième tome particulièrement insistant de ce point de vue là d’ailleurs.
Au moment du bilan, le lecteur demeure un peu perplexe.
(par Aurélien Pigeat)
Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.
Out There T3. Par Brian Augustyn et Humberto Ramos. Traduction Sophie Watine-Viévard. Glénat comics. Sortie le 02 juillet 2014. 160 pages . 16,50 euros.
Participez à la discussion